Élections régionales françaises de 2010 : pas d'accord entre le Parti socialiste et Europe Écologie en Languedoc-Roussillon

Publié le 10 février 2010
Georges Frêche, invité par RMC à commenter l'absence d'accord, avant le premier tour, entre les listes tenues par Hélène Mandroux (PS) et Jean-Louis Roumégas ( et Cap21), explique que « cela n'avait aucune importance », car elles seront « en dessous de la barre des 10 % », expliquant qu'ainsi il en « sera débarrassé au deuxième tour ». M. Frêche, sur Radio Classique, « remercie Martine (ndlr : Aubry) » en déclarant : « elle m'a donné une dimension nationale que je n'avais pas ».

WIKINEWS
Régionales 2010
Voir aussi


Ensemble des articles sur le sujet
Interprojet

De ce fait, Europe Écologique et Cap 21, présenteront une liste commune, le « dimanche 14 février à 11 h », le 14 étant « un signe d'amour pour la région Languedoc-Roussillon ».

Jean-Louis Roumégas explique à l'agence Reuters : « Nous avons décidé de rompre les négociations pour le premier tour, il n'y avait pas d'entente possible », estimant que les socialistes sont « obsédés uniquement par le leadership d'une liste anti-Frêche » et que « les électeurs ne veulent pas entendre parler de gué-guerres personnelles. Les sondages l'ont prouvé ». M. Roumégas déplore que la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, « n'avait ni projet, ni même une liste » et que la « pauvreté des propositions de Mme Mandroux prouve aussi que le PS national a été tenu en échec sur le terrain ». Bien qu'il affirme : « Nous ne ressortons pas fâchés de cette réunion ».

Mme Mandroux explique que, lors de la réunion avec Roumégas, ils ont « échangé de façon cordiale. Ce fut une séance de travail sérieuse et studieuse où chaque partenaire a mis sur la table ses projets et ses visions. Si nous faisons une union, ce sera une union de la gauche, qui s'inscrira dans la perspective de 2012 ».

Sources