Bangladesh : émeutes et revendications après l'effondrement mortel d'un immeuble
L'effondrement de l'immeuble constitue le pire accident industriel de l'histoire du pays.
La situation est très instable. Des centaines de milliers d'ouvriers participent à la manifestation | ||
— Responsable local de la police |
Publié le 26 avril 2013
Le bilan est désormais de 304 morts selon un porte-parole de l'armée bangladaise. L'effondrement de l'immeuble du Rana Plaza où travaillaient environ 3.000 personnes, qui abritait cinq ateliers de confection travaillant pour plusieurs marques internationales de vêtements notamment les marques espagnole Mango et britannique Primark, qui sont les seules enseignes à avoir confirmé leurs relations avec ces ateliers, provoque des émeutes de la population ouvrière. La police a due répondre avec des gaz lacrymogènes et des tirs de balles en caoutchouc. La population exige l'arrestation et l'exécution des propriétaires des ateliers et du bâtiment qui n'ont pas tenus compte des consignes d'évacuation données, après la constatation de l'apparition de fissures.
Sources
modifier- ((fr)) – Le Monde, « Bangladesh : heurts et découverte de rescapés après l'effondrement d'un immeuble ». Le Monde, 26 avril 2013.
- ((fr)) – Alexandra Gonzalez avec AFP, « Bangladesh: heurts après l'effondrement d'une usine ». BFMTV, 26 avril 2013.
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