Chili : fermeté de Michelle Bachelet face aux violences consécutives dues au séisme

Publié le 2 mars 2010
Après une rencontre avec la sécurité fédérale, la présidente chilienne Michelle Bachelet a déclaré aujourd'hui que tous les actes de violence et de pillage sont contenus avec sévérité. Cependant, elle a ajouté qu'elle comprenait les besoins des victimes. « Toutefois, rien ne justifie des actes de violence et de vandalisme » qui ont eu lieu après le séisme qui a frappé le pays samedi dernier, avant d'ajouter : « L'idéal est de conserver la paix ».

Michelle Bachelet, présidente du Chili

Le tremblement de terre et ses répliques survenus par la suite ont tué 723 personnes jusqu'à présent. Au moins 160 personnes ont été arrêtées au milieu de la confusion provoquée par une série de pillages dans le sud et le centre du Chili, zones les plus touchées par le séisme.

« Nous comprenons parfaitement l'angoisse et les besoins pressants du peuple, mais nous savons bien qu'il existe des actes criminels issus de petits groupes qui causent d'énormes dégâts et de souffrances humaines. Nous n'allons pas l'accepter », a averti la présidente.

Dans la matinée, Mme Bachelet a rencontré l'état-major des Forces armées, le ministère de la Défense, les Carabiniers[1] et les services de police. « Aujourd'hui, la question qui nous préoccupe le plus, et c'est certainement ce que nous croyons tous qu'il est fondamental, est d'assurer la sécurité et la paix au peuple », a-t-elle précisé.

Pour la recherche d'une solution à la mise à sac des 30 régions les plus touchées par le tremblement de terre, Michelle Bachelet en a appelé aux forces armées et à l'ensemble du système de sécurité nationale. Rien que pour les régions de Maule et de Bío Bío, on compte plus de 11 800 hommes de l'Armée de terre et de 2 000 soldats dans divers secteurs de la sécurité. Selon la présidente, 50 avions sont affectés pour le transport de nourriture, d'eau et les autres nécessités de base.

Pour elle, les actes de vandalisme seront sévèrement réprimés. « Agir avec la gravité nécessaire pour prévenir de nouveaux actes de se produire. Notre objectif principal est d'aider les personnes qui vont s'occuper de l'urgence dans les zones dévastées contre ceux qui ne veulent pas comprendre la force de la loi pour les actes criminels », a-t-elle lancé.

Mme Bachelet a également ajouté que chaque ville devra définir la durée du couvre-feu tel que déterminé par le décret présidentiel. « Chaque région devra évaluer le type de couvre-feu à retenir ainsi que sa durée », a-t-elle conclu.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse Agência Brasil, publiée sous la licence Creative Commons Attribution 2.5 (avant 2010) ou sous Creative Commons Attribution 3.0 (entre 2010 et février 2017), intitulée
«  Bachelet: nada justifica violência no Chile e saques vão ser contidos com severidade » datée du 2 mars 2010.
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