Colombie : Juan Manuel Santos investi président

Publié le 8 août 2010
Après le deuxième tour des présidentielles du 20 juin 2010 en Colombie qui a vu la victoire de Juan Manuel Santos, ce dernier a prêté serment le 7 août 2010 comme nouveau président de la Colombie devant quelque 3 000 invités, dont 16 chefs d'État et de gouvernement. Lors de la cérémonie d'investiture, de nombreux chefs d'État de la région andine étaient aussi présents, dont le président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva ou encore son homologue équatorien Rafael Correa qui avait pourtant rompu toutes relations diplomatiques avec la Colombie en 2008.

Juan Manuel Santos

Ministre de la Défense lors de la présidence d'Alvaro Uribe, Juan Manuel Santos a promis de poursuivre la lutte contre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Par ailleurs, il s'est engagé à « respecter fidèlement la Constitution et les lois de Colombie » et à renouer des relations avec le Venezuela et l'Équateur.

De son côté, Alvaro Uribe quitte la présidence sur un bilan contrasté. Ainsi, le nombre d’homicides a chuté de près de 50 % lors sa présidence et les enlèvements ont été divisés par cinq. Entre 2002 et 2010, les effectifs des rebelles seraient tombés de 20 000 à 10 000 combattants. Au niveau économique, les investissements étrangers ont considérablement augmenté et le taux de pauvreté serait passé de 55 % à 45 %. Cependant, il lui est reproché d'avoir affaibli les institutions : scandale de la parapolitique, changement de la Constitution pour pouvoir être réélu en 2006, accusations de violations des droits de l'homme à l'encontre de l'armée colombienne, etc.

Sources



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