Discussion catégorie:Grippe aviaire

Le réel danger de la grippe (ou peste) aviaire associé aux fausses informations.

Il est effarant de constater le manque d’objectivité de certains responsables face à la menace extrêmement grave qui pèse sur des millions d’humains. Néanmoins, à la vision des images médiatisées les plus intelligents comprendront qu’il ne s’agit pas là de quelque chose de banal et d’inoffensif. En effet, pourquoi dans le contexte d’une simple décontamination sur sites, les agents officiels sont-ils encagoulées dans des protections de haut niveau? Pourquoi donc autant de paniques, de mesures préventives et d’énormes budgets ont-ils été mis en place?

Le virus ne présenterait pas de danger réel en ce qui concerne la consommation de viande aviaire! Voyons donc ! Et pourquoi? Parce que le virus ne résiste ni à la cuisson, ni à la congélation nous dit-on! En fait, ceci est un grave mensonge et c’est une inexactitude d’envergure car, sur le plan de la cuisson, il faut savoir qu’un cadavre de poulet contaminé que vous achetez au supermarché du coin, se retrouvera sur votre planche à découper ou dans votre frigidaire un temps. Que du sang s’en échappera ! Que tout le monde sait que le sang est l’autoroute principale des virus de tout genre! Il aura été durant toute la chaîne de traitement et de conditionnement au contact direct et indirect avec l’humain et le matériel qui manipule le produit à l’état cru. Hors, il s’agit là d’un virus au pouvoir hautement pathogène qui peut impliquer un animal déjà malade et non identifié ou plus grave encore, un cadavre d’animal porteur sain du virus (ça existe et c’est prouvé, des milliers d’oiseaux on été identifiés porteurs sains) . Nous aurons bien de la chance si le boucher responsable du traitement à bien désinfecté ses accessoires en passant d’un poulet à un autre ou du poulet aux côtelettes de porc ou au gigot de mouton ou au steak de bœuf! Si à l’usine d’abattage les poulets à la chaîne circulants dans une centrifugeuse à déplumer puis d’un crochet suspensoir vers l’empilage avec d’autres poulets, une désinfection systématique à chaque étape est de rigueur! Je le répète, si le poulet est bien mort, le virus lui est bien vivant et se multiplie pendant ce temps à une vitesse incroyable sur son support ou il est aussi à l’aise qu’un pou dans les cheveux d’un teigneux! Les poulets eux, peuvent rester plusieurs jours en rayon d’étalage. Avez-vous déjà vu un chirurgien opérer successivement différents patients sans une désinfection précautionneuse de chaque instruments utilisés, y comprit son bloc opératoire, et malgré cela est-ont à l’abris des maladie nosocomiales?

En ce qui concerne la congélation, je me gausse de la dernière information circulant et disant que le froid tuerait le virus en question! Prenez exemple sur le cadavre d’un soldat de 1920 par mis les nombreuses victimes de la fameuse grippe espagnole et en parfait état de conservation dans le permafrost ( sol gelé permanent) du sol d’Amérique du Nord et qui fut inhumé il y a quelques mois à peine. Ce cadavre à été manipulé avec les précautions les plus ultimes dans le cadre d’une norme sécuritaire du plus haut niveau afin de mener les études approfondies sur le virus H5N1. Les victimes de cette époque tombaient comme des mouches!

Je me bornerais en ces lignes à m’exprimer dans un langage que tout le monde peut comprendre et assimiler et je tiendrai loin de ce texte tous termes scientifiques réservés à des initiés. La déontologie et l’éthique de ma profession m’obligeant à préserver la vie humaine.

Je peux toutefois apporter certains conseils en matière d’hygiène sur la consommation de viandes ou plus généralement de l’hygiène tout court. Pour cela, même s’il puisse paraître étrange de ce référer de cette manière à la bible, aux pratiques musulmanes ou juives, la consommation de la viande cachère est vivement recommandée. La viande doit avoir été saignée à blanc puis lavée 7 fois avant d’être consommée. Je rappelle pour les mêmes raisons que le sang étant une autoroute à virus de toute sorte, tout rapport sexuel avec une femme en période de menstruation est hautement déconseillé. Si nous avons autant de propagations dans les maladies vénériennes, c’est tout simplement parce que les règles d’hygiènes et comportementales de nos sociétés modernes ne respectent plus celles qui étaient conseillées, il y a plus de 2000 ans par les initiés avertis de ce temps. Peut-on réellement parler de progrès dans ce cas? En tout cas, quand vous découpez votre poulet sur la planche pour le repas du soir et que le nez vous gratte, ne vous fourrez pas les doigts dans les narines!

Professeur X.

Le H5NI pas contagieux par voie gastrique??? Tiens donc! Pourquoi les chats le sont_ils alors? ( lire le texte en dessous)

lundi 20 février 2006, 16h10

Après les oiseaux, les chats sous surveillance ? Dans une étude publiée dans Science en octobre 2004, des Hollandais ont montré que les chats domestiques pouvaient contribuer à la propagation du virus H5N1. Les félidés devront-ils aussi être confinés ? L'AFSSA est saisie de la question. Lors des épidémies survenues en 2003 et 2004 en Asie, le Dr Thijs Kuiken et son équipe, du Centre médical Erasme de Rotterdam, avaient été surpris d'observer quelques cas de grippe aviaire parmi des... chats. Ces derniers en effet, étaient jusqu'alors supposés résistants aux virus aviaires. Au cours de leur étude, les auteurs ont constaté que les chats pouvaient non seulement être contaminés par contact étroit avec un oiseau ou la consommation de viande d'animaux malades, mais aussi transmettre eux-mêmes le virus H5N1 à d'autres chats. "Ils peuvent donc jouer un rôle important dans la propagation du virus" avaient alors conclu les auteurs. Le chat "vecteur" de la grippe aviaire ? L'hypothèse est considérée avec le plus grand sérieux par les spécialistes, y compris au ministère de l'Agriculture. "Evitez de laisser divaguer les chats" "Nous avons en effet interrogé l'Agence française de Sécurité des Aliments (AFSSA) pour en savoir davantage sur ce sujet " nous a confirmé la Direction générale de l'alimentation au ministère de l'Agriculture. "Nous prenons donc cette hypothèse au sérieux, même si nous manquons encore de données scientifiques. Sans compter qu'au cours de ces derniers mois, en Asie notamment, nous n'avons pas observé d'épizootie touchant les chats". En attendant les résultats de l'AFSSA, le ministère insiste sur le fait qu' "il n'y a pas d'affolement à avoir". Il recommande toutefois aux propriétaires de chats "d'éviter de les laisser divaguer. Pour des raisons liées à la grippe aviaire notamment". Sources: Science, Vol.306, n°5634 - Ministère de l'Agriculture, 20 février 2006 (Destination Santé)

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