Dossier:Crise de la dette publique grecque
La crise de la dette publique grecque est issue de la crainte des créanciers de la Grèce sur sa capacité à rembourser sa dette publique ainsi que de payer les intérêts de cette dette.
Elle résulte à la fois de la crise économique mondiale et de facteurs propres au pays : fort endettement (environ 120 % du PIB) en 2010, déficit budgétaire qui dépasse les 13 % du PIB. Cette crise a été aggravée par le manque de transparence dont a fait preuve le pays dans la présentation de sa dette publique et de son déficit, notamment par la levée de fonds hors bilan, par le biais d'instruments financiers mis au point par la banque d'investissement Goldman Sachs. Ce qui fait la spécificité de la crise grecque par rapport aux autres pays de la zone euro, c'est l'ampleur de ses problèmes structurels et notamment sa difficulté à prélever l'impôt. Cela conduit Bruxelles à créer une task force de hauts fonctionnaires pour aider l’État grec dans ces domaines.
Cette crise marque de façon plus globale le début de la crise de la dette dans la zone euro. Pour aider la Grèce et éviter que la crise n'atteigne le Portugal et l'Espagne, les pays de la zone euro et le FMI décident d'aider la Grèce et arrivent le 2 mai 2010 à un accord portant sur des prêts d'un montant de 550 milliards d'euros, conditionnés à la mise en place par la Grèce d'un ajustement structurel. Par ailleurs, la crise grecque pousse les pays membres à réformer les structures de la zone euro.
Ci-dessous, l'évolution de ce dossier.
À l'origine de ce dossier
12 mai 2010 - Longtemps opposée, avec Jean-Claude Trichet, à toute intervention du FMI en Europe, Angela Merkel a dû battre en retraite face à la spéculation contre la monnaie unique. Dans un article intitulé « Les jeux pervers des spéculateurs qui ont fait plier Merkel et Trichet », Le Canard enchaîné révèle que les pays de la zone euro feraient « tourner la planche à billet ». Cette spéculation, révélée dans un précédent article du palmipède, utilise notamment les actifs toxiques, comme les CDS qui ont valu la crise financière de 2008. Celle-ci avait amené les États à renflouer les caisses de ces banques prises en faute… en leur empruntant de l'argent. Cela avait été le cas de la Grèce, qui s'était endettée et vu sa note dégringoler par les agences de notations au profit de cette spéculation. [Modifier] - Crédit → Lire la suite |
Dernières nouvelles
11 novembre 2011 - A 64 ans, l'Athénien Loukás Papadímos a été choisi comme Premier ministre par intérim à la suite de la démission de Geórgios Papandréou, qui était au pouvoir depuis le 6 octobre 2009. Papadímos a prêté serment à 13 h avec son gouvernement, bénis par des prêtres orthodoxes et l'archevêque d'Athènes. La mission du nouveau Premier ministre est de faire éviter la banqueroute à son pays et de répondre aux exigences de l'Union européenne dans le domaine économique. Pour cela, il est entouré d'un cabinet de ministres issus d'une coalition, dont certains sont responsables de la situation économique de République hellénique. Selon lui, « avec l'unité de tous le peuple, nous pouvons y arriver ».[Modifier] - Crédit → Lire la suite |
Faits marquants
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Union européenne : vers une disparition de l'euro ?
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Grèce : les déficits publics atteignent 15,4 % en 2009
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Wikinews Crise de la dette publique grecque compte actuellement 23 articles.
Articles publiés
- 31 octobre 2015 : Grèce : la BCE estime à un minimum de 4,4 milliards d'euros le coût de recapitalisation des quatre principales banques privées grecques
- 15 juillet 2015 : Europe : le FMI recommande un allégement de la dette grecque
- 6 juillet 2015 : Grèce : le ministre des Finances Yánis Varoufákis annonce sa démission
- 5 juillet 2015 : Référendum grec : le Non l'emporte largement
Voir aussi
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