Douze soldats russes tués dans le conflit ossète

Publié le 9 août 2008
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères (MID) Grigori Karassine n'a pas exclu, dans un entretien à des agences occidentales samedi, que Moscou puisse saisir le Tribunal de La Haye et la Cour de Strasbourg pour enquêter sur les circonstances de la mort de soldats de paix russes en Ossétie du Sud.

Sergueï Lavrov

« Je n'exclus pas que La Haye, Strasbourg et les institutions dans d'autres villes puissent être engagées dans une enquête sur ces crimes terribles et sur ce drame inhumain », a-t-il indiqué.

Selon lui, beaucoup de soldats de paix russes « ont été tués par leurs partenaires dans la force de paix », des militaires géorgiens.

Armoiries de l'Ossétie du Sud

« Il y a un bataillon russe, un bataillon ossète et un bataillon géorgien (...). Soudainement, les Géorgiens, les soldats de paix géorgiens, se mettent à tirer sur leurs collègues russes (…) », a noté M. Karassine, ajoutant que « cela est certes un crime de guerre ».

Le vice-ministre a aussi qualifié les événements en Ossétie du Sud de « désastre ».

Dans la nuit du 7 au 8 août, les troupes géorgiennes se sont introduites sur le territoire de la république non reconnue d'Ossétie du Sud et ont soumis sa capitale, Tskhinvali, à des tirs. Les autorités sud-ossètes font état de très nombreuses victimes civiles. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, évoque le chiffre de 1 500 morts. Le contingent de paix russe déplore 12 tués.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Mort de soldats de paix russes en Ossétie du Sud: un cas pour le Tribunal de La Haye (MID) » datée du 9 août 2008.

Sources