Espace : mise en orbite réussie de deux satellites du programme Galileo par une fusée Soyouz

Malgré un report de vingt quatre heures dû au dysfonctionnement d'une vanne lors du chargement en carburant du troisième étage de la fusée Soyouz-ST, la mission est réussie. C'est un doublé historique.

Lancement de Soyouz emportant les deux premiers satellites du programme Galileo, le 21 octobre 2011 au CSG.



Publié le 21 octobre 2011
Ce lancement constitue un doublé qui marquera l'histoire de l'espace car :

« Bravo l'Europe, bravo la Russie, bravo la coopération! Je pense qu'on peut dire qu'on vient d'ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire, celui d'une Europe qui réussit (...) et qui sait coopérer », a déclaré Jean-Yves Le Gall, PDG d'Arianespace aujourd'hui.

En effet, la possibilité de lancer des fusées Soyouz depuis la base française de Kourou ouvre l’Europe à de nouveaux marchés, sachant que, compte tenu de la position de ce pas de tir par rapport à l'équateur, l’engin peut mettre en orbite des charges beaucoup plus élevées que depuis les pas de tir russes et kazakhs.

Soyouz avait décollé à 7 h 30 heure locale (10h30 UTC). Dix minutes plus tard, après la séparation des trois premiers étages, l'étage supérieur Fregat abritant les deux satellites de 700 kg chacun a allumé une première fois ses moteurs. A 11 h 20 (14h20 UTC), après un deuxième allumage de cinq minutes seulement, Fregat a placé les deux premiers satellites de Galileo sur leur orbite circulaire à plus de 23 000 km d'altitude au-dessus de l'Océan indien, marquant la fin de la première mission de Soyouz depuis le CSG.

Au total, cette mission de Soyouz aura duré 3 heures et 50 minutes.

Les deux satellites de Galileo ont été placés sur leur orbite.

« Tout a fonctionné comme une montre suisse », s'est félicité le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov, venu spécialement assister à ce doublé historique aux côtés de Laurent Wauquiez, ministre français de la Recherche.

Deux autres satellites Galileo doivent être lancés par un tir de Soyouz en 2012, et dix autres encore à venir d'ici à 2014.

Plan du Centre spatial guyanais.

Sources