France : la première ministre Élisabeth Borne a prévenu que la guerre en Ukraine va durer

Publié le 4 octobre 2022
Le 3 octobre, au parlement, la première ministre, Élisabeth Borne, a déclaré que la France ne reconnaît pas les « prétendus référendums » organisés par la Russie : « ce n'est rien d'autre qu'une nouvelle provocation ». L'objectif de la France est d'aider « l'Ukraine autant que nous pouvons sans rentrer en guerre avec la Russie ». L'objectif des sanctions contre la Russie est de « rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie pour l'empêcher de financer son offensive ». Puis, tournant le regard à droite, du côté des rangs du Rassemblement National :

La cheffe du gouvernement Élisabeth Borne.
La cheffe du gouvernement Élisabeth Borne.

« Ces sanctions, n'en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l'impérialisme russe par un prétendu patriotisme, elles fonctionnent. L'économie russe s'est considérablement rétractée avec une chute de 6 % de son PIB pour cette année  »

Élisabeth Borne, 3 octobre.

« Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l'Ukraine, ce serait renoncer à nos valeurs, ce serait nous soumettre à la Russie. La France, le patriotisme, ce n'est pas l'abandon, ce n'est pas le renoncement, ce n'est pas la soumission. Nous ne faiblirons pas, ni face à l'agresseur russe, ni pour protéger les Français. La guerre en Ukraine va durer, mais nous sommes prêts, la résistance du peuple ukrainien nous oblige, nous serons au rendez-vous, nous serons à la hauteur »

Élisabeth Borne, 3 octobre.

Sources modifier

 
Dossier
Pour plus de détails sur ce sujet, Wikinews a établi le dossier Conflit russo-ukrainien.
Ce dossier permet de situer cet article dans son contexte.


 

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