France : selon Michel Rocard, la défaite de Royal était prévisible
Publié le 25 juillet 2007
Alors que le Parti socialiste subit actuellement quelques dissensions internes, Michel Rocard, ancien Premier ministre, vient de jeter un pavé dans la mare. Selon l'intéressé, la défaite de Ségolène Royal ne constituait pas une surprise.
Dans une interview donnée à Paris-Match, reprise par Le Figaro, « Il n'y avait plus rien à faire, elle était fichue, c'était visible ». Selon l'intéressé, les voyages de la candidate à l'étranger et ses bévues comme celle de la « bravitude » ont plombé sa candidature.
Il a ajouté : « Compte tenu de ce que l'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise. Tout candidat appuyé sur un projet insortable aurait subi le même. (⋅) Le charme et l'innovation ne jouent en rien pour aider à la paix au Moyen-Orient ou à la stabilisation du dollar et de l'euro ». Toujours selon les propos recueillis par Paris-Match, il a conclu que « que si Dominique Strauss-Kahn avait été le candidat socialiste, au moins, la défaite n'aurait pas été certaine ».
Il a enfin déclaré : « La gauche française se n'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée ».
Sources
- ((fr)) – AFP, « Rocard : "Dès mars, Royal était fichue" ». Le Figaro, 25 juillet 2007.