G20 : Sarkozy estime que le projet de résolution ne convient ni à la France ni à l'Allemagne

Publié le 1er avril 2009
Le président français Nicolas Sarkozy affirme que le projet de résolution du sommet de G20 ne convient ni à Paris ni à Berlin.

La France insiste sur un contrôle international rigoureux des marchés financiers. Cette position est rejetée par la Grande-Bretagne et les États-Unis. L'Allemagne et d'autres pays s'opposent eux aussi à l'initiative de Paris visant la création d'un organe mondial de contrôle.

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a déclaré mardi que M. Sarkozy ne signerait pas le communiqué de clôture et quitterait le sommet si les « vingt » n'arrivent pas à s'entendre sur un contrôle vigilant des marchés financiers.

Le Times de Londres avait antérieurement annoncé que le président français avait accusé les Anglo-Saxons d'avoir provoqué la crise et avait menacé de claquer la porte si le forum se soldait par un échec. M. Sarkozy n'a ni confirmé ni démenti cette assertion.

« Le projet de résolution du sommet […] ne convient en l'état actuel ni à la France ni à l'Allemagne », a-t-il fait remarquer sur les ondes d'Europe 1. Et d'ajouter qu'il ne « s'associerait pas » à un sommet conclu par « des faux compromis ».

S'agissant des paradis fiscaux, le président français a invité le G20 à donner une définition exacte de ce terme. « Nous voulons très clairement qu'on précise ce qu'est un paradis fiscal, qu'il y ait une ou plusieurs listes de places financières qui ne coopèrent pas au regard des critères de l'OCDE, et qu'on en tire les conséquences », a-t-il indiqué, précisant que la position anglo-saxonne était « relativement tolérante » à l'égard des territoires à fiscalité réduite.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  G20 : le projet de résolution ne convient ni à la France ni à l'Allemagne (Sarkozy) » datée du .

Sources