Gilets jaunes : jeudi 21 février 2019

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Publié le 21 février 2019
Cette journée des « Gilets jaunes » du jeudi 21 février 2019 est la 97e journée qui fait suite à la journée du 20 février, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.

À Aubencheul-au-Bac, le radar a été incendié cette nuit.

La co-animatrice du Grand Débat et secrétaire d’État à l’Écologie, Emmanuelle Wargon a été flashé à 150 km/h, sur l’autoroute A1, alors que la vitesse était limitée à 110 km/h en raison d’un pic de pollution, soit 40 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

La syndicaliste Linda Kebbab a twitté « la procédure prévoit une convocation à la brigade et suspension probable. Pas une simple amende. De là à penser que...».

D'après le site internet Legipermis, la suspension de permis concerne les infractions pour les excès de vitesse de 30km/h ou plus.

À Rumilly, vers 9 heures, les forces de l’ordre ont expulsé les Gilets jaunes qui bloquaient l’usine Nestlé depuis 22h hier soir.

À Dreux, les Gilets jaunes du rond-point des Fenots ont reçu la visite du commissaire de police : il doivent démonter l'installation et laisser les lieux vides.

À Saint-Léger-sous-Cholet, les Gilets du rond-point des Mauges, en direction de Saint-Léger-sous-Cholet, ont dressé des barrages filtrants, dans la soirée, sur quatre rond-points de la zone industrielle du Cormier à Cholet.

À Bordeaux, plusieurs camions de police ont évacué le rond-point du CHU occupé par les Gilets jaunes depuis le 12 janvier.

À Moirans-en-Montagne, les Gilets jaunes sont toujours là sur le rond-point de la Jardinerie depuis le 17 novembre.

À Pont, les irréductibles Gilets jaunes du rond-point Porte Sud – c’est ainsi qu’ils se nomment – organisent leur carnaval dans les rues de Pont.

À Saint-Brieuc : les croix des Gilets jaunes ont été enlevées au rond-point de Brézillet.

Deux journalistes, Cyril Graziani et Cécile Amar, ont publié un ouvrage intitulé "Le peuple et le président" dans lequel le chef de l'État Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement des Gilets jaunes traduit un "gigantesque échec collectif" : "Ils me tueront peut-être d'une balle, mais jamais d'autre chose".

Au Mali, en tournée entre le Sahel et le Sahara, le conférencier socialiste François Hollande, spectateur effaré des dernières semaines de mobilisation, a ironisé sur l'agent aéroportuaire vêtu d'un gilet jaune qui le raccompagnait pour son voyage en Guinée : « décidément, ils sont partout ! ».

À Clermont-Ferrand, les cinq Gilets jaunes, pour la plupart des mères célibataires et des jeunes en réinsertion sociale, qui ont incendié des caddies et un radar à Issoire, représentant 120.000 euros, ont été condamnés de un an de prison ferme jusqu'à dix mois de prison, dont la moitié avec sursis sans mandat de dépôt.

À Limoges, les Gilets jaunes ont démonté leur cabane qui occupait la place des Casseaux depuis samedi 9 février.

À Morlaix, le campement des Gilets jaunes du Launay a été détruit par le feu.

À Saint-Pierre-Eynac, les Gilets jaunes de « Lachamp » ont déménagé au lieu-dit « Cellier ».

À Salles-d'Angles, une soixantaine de Gilets jaunes ont bloqué l'accès de la nouvelle usine Hennessy.

À Abbeville, un Gilet jaune dissident a créé le mouvement des Cœurs jaunes : "je suis pour l’arrêt des manifestations car ça n’apporte que de la haine".

D'après le journal Le Monde, les commissaires de police toucheraient des primes à la garde à vue.

À Brive-la-Gaillarde, la cabane des Gilets jaunes a été détruite par un incendie.

À Narbonne, à l'aide du réseau social Facebook, quatre Gilets jaunes ont été incarcérés en attendant leur procès pour avoir incendié la barrière du péage Sud de Narbonne le 15 décembre 2018.

À Salles-d'Angles, l'usine Hennessy a été bloquée par les Gilets jaunes.

À Antibes, un Gilet jaune qui armé d'un couteau le 29 décembre avait menacé des policiers non loin du rond-point de l'entrée de l'A8 à Antibes, a écopé de 12 mois de prison avec sursis.

À Paris, à la préfecture, le syndicaliste policier Alexandre Langlois est passé en conseil de discipline : le conseil n'a pas rendu d’avis, ses membres n’ayant pu s’accorder sur un niveau de sanction, ce sera donc au Ministre de l’Intérieur de décider s'il doit être sanctionné et si oui par quelle sanction.

À Mulhouse, le manifestant qui est soupçonné d'avoir insulté le philosophe Alain Finkelkraut samedi dernier, devrait finir ses 48h de garde à vue dans l'après-midi et sortir pour être jugé le 22 mai pour "injures raciales".

Le Gilet jaune Maxime Nicolle, dans une vidéo Live a affirmé "C'est le sionisme qui est raciste, pas l'antisionisme" "C'est raciste, c'est même pire que ça, parce que quand on s'y intéresse, c'est vraiment déguelasse". N'allez pas sur wikipédia car c'est très neutre, allez voir ce qui se passe la dessus [sur wikipedia], c'est à gerber. "C'est l'Etat qui dit qu'on peut être raciste, mais pas avec n'importe qui. On peut être raciste envers les roux, par exemple, ou avec une certaine catégorie de personnes à partir du moment où c'est dit par une idéologie sioniste".

Sources

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