Gilets jaunes : mercredi 16 janvier 2019

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Publié le 16 janvier 2019
Cette journée des « Gilets jaunes » du mercredi 16 janvier 2019 est la 61ème journée qui fait suite à la journée du 15 janvier, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.

Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs événements se sont déroulés :

  • à Morlaix, la distribution d'un camion contenant 50.000 exemplaires du quotidien Le Télégramme à destination de Quimper (Finistère) a été bloquée une ou deux heures par des Gilets jaunes;
  • à Guewenheim (Haut Rhin), le radar de la RD 466 a été incendié.
  • à Montaigut-sur-Save (Haute-Garonne), le radar a brûlé sur la D17 vers Grenade, à hauteur de l'hippodrome.

Dans le département du Pas-de-Calais, après que le radar d’Humières sur la RD 939 ait été bâché et déposé ces derniers jours, c'est celui de Nuncq-Hautecôte sur la RD 916 qui a (encore) été tagué.

À Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne), le radar de la D26 a été incendié.

Dans une vidéo publiée sur le site internet 95.telif.tv, un automobiliste a réagi aux nouveaux radars : « il ne savent plus comment prendre du pognon, c'est une façon de prendre de l'argent abusivement ».

D'après le site internet phonandroid.com, six ans après avoir acheté Waze, la phase test de Google Maps commence à non pas signaler les larges « zones de danger » mais la position précise des radars à un nombre croissant de conducteurs au Royaume-Uni.

Vers 6h, à Amilly (Loiret), les forces de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes du rond-point Cacahuète. Vers 9h30, une pelle mécanique dégage les décombres des cabanes des Gilets jaunes détruites par les forces de l'ordre. Les services du Département et des entreprises spécialisées procèdent actuellement au nettoyage des lieux.

Vers 8h, à Marseille, en traversant sans cesse sur le passage piéton du rond-point rue Liandier (8e), une vingtaine de Gilets jaunes ont bloqué la sortie du dépôt de la société Sags, d’où sortent les véhicules Scan-cars. Mais vers 9h30, la police est arrivée sur place et a expulsé les Gilets jaunes. Une deuxième fois, vers 11h, les manifestants ont à nouveau bloqué les scan-cars, jusqu'à être de nouveau expulsé. Surnommées les « sulfateuses à PV », ces voitures sont équipées du système Lapi, système de Lecture automatique de plaques d'immatriculation qui les envoie au siège de l'entreprise Sags, qui dresse les procès-verbaux en cas de non paiement aux horodateurs (10 euros les 3 heures).

Vers 8h47, en direct sur Brut, Benjamin Griveaux a affirmé qu'avant, quand il était dans le privé chez Unibail-Rodamco, il gagnait 19 750 euros nets par mois et que depuis qu'il est secrétaire d'État, il ne gagne plus que « 7 900 euros nets par mois », à laquelle s’ajoutent divers avantages. Griveaux a affirmé être locataire car « à Paris le prix du mètre carré est trop cher » pour être propriétaire.

D'après le Canard Enchaîné, Jacques Toubon toucherait 30 000 € par mois.

Ce matin, à Saran (Loiret), après qu'une vingtaine de Gilets jaune ait passé la nuit à bloquer les entrées et sorties des camions devant l’accès au site de Amazon, mais sans pour autant bloquer les salariés d’Amazon, l’intervention des policiers et gendarmes vers 6 heures a contraint les manifestants à déplacer les palettes qui bloquaient l’entrée. Le blocage des Gilets jaunes a pris fin à midi.

Ce matin, à Saint-Denis, le maire PCF Laurent Russier, a annoncé que les 400 migrants qui dorment sur les trottoirs de l'avenue Wilson vont être mis à l'abri à la fin de la semaine, dès que l'État aura trouvé des lieux.

Ce matin, à Villeurbanne (Rhône), un jeune homme de 25 ans, a été interpellé pour avoir désigné dans la foule, un policier, en criant « RG » et aurait ensuite incité ses camarades à lui courir après, le 5 janvier à 16h10 dans le quartier Tony Garnier à Lyon. Il a reconnu sa présence mais a nié avoir livré le policier à la vindicte populaire.

Dans le Grand Oral des Grandes Gueules, Jean-François Kahn a affirmé qu'il y a eu « beaucoup de démagogie dans la presse » : « on a un mouvement ou l'extrême droite joue un rôle considérable ».

Ce matin, à Donges (Loire-Atlantique), exécutant la décision du tribunal administratif de Nantes de mercredi dernier, une quarantaine de CRS a expulsé une quinzaine de Gilets jaunes du rond-point des Six Croix. Sous la surveillance du sous-préfet Michel Bergue, une entreprise privée de démolition, sur réquisition, a démonté la cabane. À Montoir, les cabanes des ronds-points de l'Air Bleu et Méan sont toujours en place. L'audience du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire qui devait examiner la demande d’expulsion de Gilets jaunes qui occupent d’anciens locaux du Pôle emploi à Saint-Nazaire a été reportée au mercredi 6 février.

Ce matin, à Toul (Meurthe-et-Moselle), suite à l'autorisation du maire, les Gilets jaunes se sont installés sur un terrain communal face aux Remparts, au niveau des Grands Moulins Aubry. Mais l'après-midi, la police, appelée par la préfecture, a expulsé les Gilets jaunes qui auraient alors demandé l'autorisation à la CAL (Coopérative Agricole de Lorraine) de s'installer pour la soirée sur son terrain à quelques dizaines de mètres.

À Paris, Christophe le boxeur de Massy, emprisonné à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, a fait appel de son placement en détention provisoire. L'audience se tiendra mardi prochain à la cour d'appel de Paris. Ses avocats, Me Laurence Léger et Hugues Vigier, ont aussi décidé d'interjeter appel du refus de complément d’information.

Selon l’Ifop, une liste Gilets Jaunes obtiendrait que 7,5%, LaREM 23%, Rassemblement National (RN) 21% (mais 18,5% face à une liste Gj), Les Républicains 10%, La France Insoumise 9,5% (7%), EELV 6,5% et PS 4%. Les chômeurs et les ouvriers seraient ceux qui votent le plus pour la liste Gj. 58% des Français soutiennent toujours le mouvement.

Selon la plateforme projet Arcadie, en partenariat avec l’Ifop, seuls 61 députés sur 577 ont respecté leurs obligations sur la question de la transparence. 11% des personnes interrogées font confiance à LaREM et au RN 8% à LFI, 5% au LR et 4% au PS.

Dans la matinée, à Châteaubriant, lors du marché hebdomadaire, cinq Gilets jaunes ont participé a une manifestation parodique de "riches" dans les rues du centre-ville de Châteaubriant avec des slogans tels que « Pauvres, payez vos impôts ! », « Gilets jaunes, en prison ! », « Libérez Carlos Ghosn ! », « BFM sur toutes les chaînes », « Chômeurs, au travail ! », « Les pauvres en prison, si vous ne travaillez pas » et des pancartes tels que « soit pauvre et tais-toi ».

À Boulogne/Mer (Pas-de-Calais), en attendant la réparation de leur moteur qui coûte 100 000 euros, des marins-pécheurs sont au chômage technique. Le bateau avait été volé par des migrants le 23 décembre pour tenter de passer en Angleterre.

À Abbeville, les Gilets jaunes ont reconstruit un nouveau camp sur un terrain privé, chemin des Postes (en face du stade Paul-Delique).

Dans l’après-midi, à Orange (Vaucluse), une soixantaine de Gilets jaunes se sont de nouveau installés au rond-point de l’Avion. Ce soir, ils ont commencé à empêcher les camions d’entrer sur l’autoroute A7.

Le journal Libération a publié une interview du maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui avait déjà raconté au journal 20 minutes que le 8 décembre 2018, il était resté 10 minutes dans une manifestation des Gilets jaunes pour « se rendre compte de la mobilisation des casseurs » : Jamais je n'avais vu ça ! La phrase "les extrêmes se rejoignent" a pris tout son sens sous mes yeux.

A Strasbourg, au tribunal, la procureur de la République a requis 6 mois d'emprisonnement pour un Gilet jaune de 34 ans, fonctionnaire et père de deux enfants, ayant raté des policiers de la Bac samedi, avec un pavé de 1,376 kg, mais trouvant la peine trop clémente, il prendra 8 mois.

À Nancy, au tribunal, le juge a convoqué le Gilet jaune de 35 ans le 31 mai au tribunal correctionnel pour être jugé sur ses insultes envers les agents de l’ordre. En attendant il a été placé sous contrôle judiciaire et a l'interdiction de se rendre à Nancy.

À Montpellier, un Montpelliérain de 36 ans a été incarcéré sous mandat de dépôt pour quatre mois à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone pour avoir visé des projectiles sur les agents de l’ordre le 29 décembre et le 5 janvier.

À Abbeville, les Gilets jaunes se sont installés sur un terrain privé, chemin des Postes (en face du stade Paul-Delique).

À Brest, les Gilets jaunes ont offert à Gaëtan, un SDF de 24 ans, une caravane qui est stationné au nouveau campement des Gilets jaunes, près du rond-point Herman-Melville, en face du port de commerce. Un ancien militaire de 44 ans qui vit depuis 10 ans dans la rue emménagera dimanche prochain dans un appartement à Gouesnou, le temps de se réinsérer.

En début d’après-midi, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), sommés de quitter les lieux, les Gilets jaunes ont dû démonter une nouvelle fois leur camps au rond-point de Brézillet situé à l'entrée de Saint-Brieuc pour déménager rue de Brest, à Saint-René (Hillion) sur un terrain privé longeant l’ancienne RN12 (actuelle RD712), non loin des Compagnons des Saisons (Yffiniac).

Lors du compte rendu du Conseil des ministres, Emmanuelle Wargon, la copilote du Grand Débat, n'a pas mentionné les « 50 milliards à l’Afrique » signalés par Laurent Ricordeau pendant la réunion à la mairie de Grand Bourgtheroulde hier.

À 14h22, la ville de Villeurbanne (Rhône) a twitté : « 8 familles originaires de Roumanie » ont signé ce jour une convention à la mairie avec le dispositif "1 école, 1 toit, des droits".

À Vallet (Nantes), après l'avoir décidé hier, les Gilets jaunes ont évacué leur camps de l’aire de covoiturage de Vallet, près du rond-point situé à la sortie de l’axe Nantes-Cholet. Les gendarmes n'ont plus besoin que la préfecture valide l’ordre du TGI pour intervenir.

En milieu d'après-midi, à Avignon, après que la police de Carpantras ait refusé de prendre une plainte contre Luc Ferry, qui lundi a demandé aux policiers de faire usage de leurs armes, plusieurs Gilets jaunes sont rentrer sans gilet jaune au commissariat d'Avignon. Les manifestants ont mis leur gilets jaunes et ont brandi plusieurs photos de personnes blessées lors des rassemblements. Alors que la directrice départementale de la sécurité publique les invitait à revenir lundi ou d'écrire directement au procureur de la République, le ton est alors monté. La vingtaine de policiers ont dû repousser les gilets jaunes à l'extérieur du commissariat. Abdel Zahiri, leader des Gilets jaunes d’Avignon Nord qui aurait menacé de s'en prendre physiquement à un commissaire et un autre Gilet jaune qui aurait blessé un policier en lui arrachant son pull dans la bousculade, ont été placés en garde à vue. En fin d'après-midi, une vingtaine de Gilets jaunes attendaient devant les grilles du commissariat d'Avignon la sortie des deux Gjs dont l'audition se poursuivait en soirée.

À Montceau-les-Mines, les Gilets jaunes du Magny ont lancé l'opération « Tarte aux concombres », en allant entre trois et quatre fois par jour, poser les trois mêmes questions aux policiers du commissariat de Montceau-les-Mines à savoir s'ils comptaient se mettre en grève. Réponse : non. Le but du jeu, c'est qu'un jour ils fassent de la tarte aux concombres aux Gilets jaunes.

Le soir, le préfet de Saône-et-Loire a envoyé une déclaration à la presse dans laquelle il invite les entreprises à récupérer leurs dépôts de déchets qui ont été utilisés pour construire le campement du Magny à Montceau-les-Mines sous peine d'engager des démarches à leur encontre.

Vers 18h, à Angers, le maire, Christophe Béchu, a reçu treize Gilets jaunes et leur a accordé la salle Paul-Bert jusqu'à la fin du Grand Débat qui finit dans moins de deux mois.

Vers 18h30, à Toulouse, dans le quartier Jean Jaurès, une centaine de Gilets jaunes et de membres du collectif Y'a pas d'arrangement, a investi le café Starbucks qui ne paie pas ses impôts en France.

Vers 19h00, dans l'émission Quotidien sur TMC, Salomé Berlioux a affirmé que l'ascension sociale est deux fois plus élevée en Seine-Saint-Denis que dans la Creuse, enfin en Île-de-France que dans la Creuse.

À Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône), une centaine d'habitants se sont réunis dans une salle de sport, pour la première consultation du grand débat national. Un seul Gilet jaune a mis son gilet jaune. Mais la foule ressemble à celle des conseils municipaux, avec des habitants engagés dans la vie de la commune et de nombreux retraités. Après quelques dizaines de minutes sur les qualités du "système français" par rapport aux autres pays, un homme se lève et part : « On s'en fout des autres. Je m'en vais ». Un peu plus tard, un autre intervenant a dit : « j'ai l'impression que le Gilet jaune n'est pas là ». La transition écologique a requis la majorité des votants.

Vers 19h50, dans le multiplex de C à vous sur France 5, Maxime Switek a fait un mea-culpa après que certains invités aient affirmé hier que la Gilet jaune interviewé sur BFM croyait aux "extraterrestres" alors qu'elle distinguait les 99% « humains sur terre » aux 1% « ultra-riches ».

À 20h, le JT de TF1 a recensé « 6 personnes [souffrant] d'infirmités permanentes: 4 yeux perdus et 2 mains arrachées », contredisant ainsi (témoignages à l'appui) l'inexistence de blessés graves pourtant évoquée jeudi 10 à la même heure, et antérieurs au 10 janvier.

Une source policière a confirmé à BFMTV les informations de RTL et France3 : depuis le 17 novembre, sur plus de 1.700 manifestants blessés, 207 ont porté plainte pour violences policières présumées, l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) a ouvert 75 enquêtes (71 d'après Le Monde, 70 LCI, 60 BFM ou 78 d'après David Dufresne, qui d'après lui, va faire son « travail d’étouffoir » : c'est le « mensonge d’État »). Le maintien de l’ordre est devenu brutal : 2000 manifestants ont été blessés depuis le 17 novembre. La violence profondément antirépublicaine menée contre les Gilets jaunes « laissera des traces dans toute une génération ». La police s'autorise ces coups parce qu'il n'y a pas de répercussion médiatique, a affirmé David Dufresne.

Sur les 300 violences policières présumées que David Dufresne a déjà signalé au ministère de l'Intérieur sur sa page Twitter, 96 sont des blessés graves :

  • 18 personnes éborgnés;
  • 4 mains arrachées;
  • plusieurs mâchoires fracturés qui ne pourront plus être utilisées pour manger sur la partie gauche ou droite;
  • entre 80 et 100 personnes ont été visées à la tête (trauma crânien);
  • des destructions de téléphones portables;
  • des insultes et menaces lancées par des policiers (comme « Dégage vieille truie »).

La source policière de BFM confirme que deux personnes, au moins, ont eu une main arrachée et que quatre autres ont été éborgnées, mais une autre source policière a confirmé à BFM une quinzaine de blessures très graves, parmi lesquelles une majorité d'infirmités permanentes : 13 personnes éborgnées et au moins trois mains arrachées.

Les autorités médicales ont recensé 62 cas d’urgence absolue, mais d'après le collectif "Désarmons-les" il y aurait 98 blessés graves, dont 17 personnes éborgnés et 4 personnes qui ont eu la main arrachée.

Les services du défenseur des Droits sont saisis de 25 cas de violences policières présumées dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes et des lycéens.

Le nombres de policiers, gendarmes et pompiers blessés serait de 1.000 (1050 d'après FR3) et 2/3 des policiers ne sont pas formés pour le maintien de l'ordre.

Vers 20h30, dans une vidéo publiée sur YouTube, un animateur de MediapartLive, Dan Israël, a donné la parole à des blessé·es par des présumées violences policières :

  • Lola, jeune femme de 19 ans, mâchoire fracturé par un tir de LDB le 18 décembre à Biarritz : « il faut qu'ils soient punis qu'il y ait une justice »;
  • Antoine, jeune homme de 26 ans, dont la main droite a été arrachée par une grenade GLF4 à Paris « je veux faire interdire ces grenades »;
  • Dominique Rodtchenki Pontonnier, son fils de 16 ans, Gabriel, a perdu 3 doigts : « il était chaudronnier, avait le sens de l'effort. Il a été arrêté dans son élan dans son avenir » ;
  • Anaëlle, street medic : « quand Castaner dit qu'il y a pas blessés pas de violence policières, ouvrons les yeux, la réalité est tout autre ».

Le site internet Les Inrocks a affirmé que sur les plateaux des médias, « on fait plus souvent intervenir des représentants des forces de l’ordre que des victimes ».

Dans Atlantico, Régis de Castelnau a dénoncé les 6000 arrestations suivies de garde à vue, les 1200 comparutions directes, et 350 condamnations à des peines de prison ferme de ceux qui sont appelés des « beaufs, des fachos, qu'il est normal que nous défendions l’État contre ces gens-là ».

Sur un réseau social, une vidéo a été publiée suite aux violences contre les Gilets jaunes et dans laquelle Christian Garcia, CRS à la retraite et syndicaliste CGT a lancé un appel à ses collègues CRS « à arrêter et à être républicain ».

Le journal Le Parisien a publié une interview de Francis Lalanne qui a affirmé avoir déjà 33 personnes sur les 79 noms de la liste pour les européennes. Ces personnes décideront si elles acceptent Franck Bracquemart dans la liste. Nous voulons des gens de toutes les origines et de tous les départements.

Le journal Le Monde a publié une interview de François Héran, titulaire de la chaire migrations et sociétés au Collège de France, dans laquelle il affirme que « la France est très loin d’avoir pris sa part pendant la crise ». Chaque année en moyenne, entre 2015 et 2017, elle a enregistré 1 700 demandeurs pour 1 million d’habitants. On fourvoie nos concitoyens en leur laissant croire que nous serions assaillis de demande d’asile.

Le Gilet jaune Lyonnais Hayk Shahinyan a lancé, avec tous ceux qui le soutiennent, un nouveau mouvement citoyen, le « Collectif du 17 Novembre ».

Le site internet Acrimed a publié un article accusant le correspondant de Libération à Bruxelles, Jean Quatremer, de grand pourvoyeur de « fake news » sur les Gilets jaunes.

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