Gilles Duceppe se rallie à la candidature de Pauline Marois à la direction du Parti québécois

Publié le 13 mai 2007
Au lendemain de l'annonce de sa candidature à la direction du Parti québécois (PQ) [1], Gilles Duceppe, chef de file du Bloc québécois (BQ) [2], a annoncé, samedi 12 mai 2007, son retrait de la course.

M. Duceppe a également annoncé son intention de soutenir la candidature de Pauline Marois, seule candidate encore en lice à l'heure actuelle pour le leadership de la formation souverainiste. Pauline Marois, ancienne députée et ancienne ministre, est très populaire parmi les militants du parti, et de récents sondages parmi les membres du parti semblaient lui accorder une nette préférence.

Dans le communiqué annonçant son retrait, Gilles Duceppe a indiqué que le Parti québécois devait renouer le dialogue entre le mouvement souverainiste et les Québécois.

Avant leurs annonces de vendredi, Gilles Duceppe et Pauline Marois s'étaient accordés pour se rencontrer ce week-end pour faire le point sur leurs intentions respectives dans la course à la direction du parti. Mais M. Duceppe avait pris de vitesse sa rivale, en annonçant sa candidature vendredi midi. Aussitôt prévenue, Pauline Marois avait à son tour diffusé, quelques minutes plus tard, un communiqué annonçant sa propre candidature, précisant un peu plus tard qu'elle avait pris sa décision dans la matinée de vendredi.

La députée Marie Malavoy, qui avait soutenu Pauline Marois lors de sa précédente candidature à la direction du PQ, en novembre 2005, et lui avait succédé comme député de la circonscription de Taillon, s'est montrée surprise par l'accélération du calendrier, mais a apporté son soutien à Mme Marois, indiquant qu'elle comprenait que celle-ci ne pouvait rester silencieuse dès l'instant où M. Duceppe avait bouleversé les plans initiaux.

On ignore, pour le moment, si d'autres candidats à la direction du Parti québécois entreront en lice ou si, après le retrait de M. Duceppe, qui a semble-t-il pris acte de nombreux ralliements à sa rivale et de sa moindre popularité parmi les 200 000 membres du parti, Mme Marois demeurera seule dans la course. Plusieurs figures du mouvement souverainiste, mais de moindre envergure que Gilles Duceppe et Pauline Marois, avaient indiqué, après l'annonce surprise de la démission d'André Boisclair, mardi 8 mai, qu'elles envisageaient d'entrer dans la course.

Notes


Sources

Sources anglophones
Sources francophones