Giorgio Napolitano réélu à la présidence de l'Italie

Publié le 20 avril 2013
Avec 738 voix sur 1 007 grands électeurs, soit plus que les 504 voix nécessaire, la Chambre des députés et le Sénat ont réélu Giorgio Napolitano comme président de la République italienne. Napolitano devance le candidat du Mouvement 5 étoiles, Stefano Rodotà, qui ne recueille que 217 voix, et G. Napolitano devient ainsi le premier président de la République a être réélu pour un second mandat de sept ans. Il était soutenu par tous les grands partis, à l'exception du Mouvement 5 étoiles.

Napolitano devient le premier président à être réélu à la présidence italienne
Napolitano devient le premier président à être réélu à la présidence italienne

Cette réélection survient quelques heures après que Napolitano ait accepté l'appel des différents partis politiques à se présenter pour sa succession. Napolitano, qui avait manifesté à plusieurs occasions sa volonté de ne pas « se représenter, entre autre pour des raisons d'âge », a finalement accepté sa réélection en expliquant qu'il ne peut pas nier cette responsabilité.

A 15 heures hier (13 heures UTC), le Parlement a entamé le sixième tour de scrutin, après cinq tours sans résultat, dans le dessein d'élire le président de la République, le mandat actuellement en cours se terminant le 15 mai. Depuis les élections de février, qui ont plongé le pays dans une « ingouvernabilité absolue », les partis politiques italiens tentent de former un gouvernement.

Aucun des candidats n'a obtenu le consensus ou les votes nécessaire pour remporter la présidence. Tout ce qui a été fait, « c'est intensifier à l’extrême la guerre interne, sanglante et insoupçonné, qui se livre dans le Parti démocrate » rapporte le quotidien espagnol El Mundo. Napolitano avait essayé plusieurs solutions pour faire avancer le pays.

Une des conditions imposées par Napolitano pour accepter sa réélection est que les trois plus importants pays signent un accord pour « mettre en place un Gouvernement destiné à durer » et surtout changer la loi électorale imposée par Silvio Berlusconi.

Le quotidien argentin El Clarín souligne que « le pays vis sa pire crise économique et sociale de ses 67 années de vie républicaine, à laquelle s'ajoute une crise politique dévastatrice ».

La radio française France Inter relève que les observateurs pensent que le président Napolitano démissionnera une fois la crise politique résolue. En effet, à 87 ans, il est l'un des chefs d'Etat les plus âgés au monde.

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