Grève des journalistes du journal France-Soir
Publié le 13 avril 2006
Le tribunal de Lille a annoncé hier le nom des repreneurs du journal français en difficulté. Ce sont : l'homme d'affaires Jean-Pierre Brunois (avocat et fondateur de VME Patrimoine en 1996) et le journaliste Olivier Rey. Leur projet est de faire de France-Soir un journal populaire de qualité. Leur plan prévoit le licenciement de 61 (ou 80) journalistes sur 112 dont la disparition du service politique (un an avant les élections présidentielles), du service photo et la diminution du service culture pour ne couvrir que la télévision.
Les salariés refusent ce projet et ont voté la grève à l'unanimité. Ils préféraient l'offre de Moscow News appartenant à Arcadi Gaydamak. Mais le milliardaire russe serait impliqué dans un trafique d'arme instruit en France et aurait une ardoise fiscale de plusieurs millions d'euros dans ce pays. Le sutuation du journal, en difficulté depuis plusieurs années et qui tire à environ 50 000 exemplaires, reflète le malaise de la presse écrite en France.
Voir aussi
- ((fr)) – « Grève et licenciement à «France Soir» ». acrimed, 15 septembre 2002.
- ((fr)) – « Éventualité d’une grève à France-Soir ». L'Humanité, 7 février 2000.
Sources
- ((fr)) – Pauline Lecuit, « France Soir se met en grève ». L'Express, 13 avril 2006.
- ((fr)) – « France Soir: le tribunal de commerce prolonge les débats jusqu'au 7 avril ». yahoo, 29 mars 2006.
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