Irlande du Nord : 15 ans après l'accord du Vendredi saint

Publié le 10 avril 2013
Le 10 avril 1998, l'accord du Vendredi saint, terme d'une guerre civile de près de trente ans, était signé. Si la paix perdure, la séparation entre protestants et catholiques fait de même. Le dernier décompte de l'organisation Belfast Interface Project met en évidence l'existence de 99 « murs de la paix » (fameux peace walls) gage de paix entre quartiers catholiques et protestants. La situation n'en ait pas moins tendue comme le révèle les récentes émeutes des Unionistes en janvier dernier suite au retrait de l'Union Jack du fronton de la mairie de Belfast. De tels événements renforcent l'idée selon laquelle ces « murs de la paix » seraient indispensables au point que, d'après une étude de l'université d'Ulster, seuls 14 % de la population habitant dans des quartiers protégés par un « mur de la paix » souhaitent qu'il soit détruit dans un avenir proche.

Portes d'un des murs de la paix.

Mur de la paix modifier

Les « murs de la paix » sont une série de barrières de séparation construites pour la plupart à Belfast en Irlande du nord pour séparer les quartiers catholiques des quartiers protestants de la ville. Leur objectif est de limiter ainsi les violences entre ces deux communautés. La longueur de ces portions de mur varie de quelques centaines de mètres à plus de 5 km (3 miles).

Accord du Vendredi saint modifier

L'accord du Vendredi saint a été signé le 10 avril 1998 par les principales forces politiques d'Irlande du Nord acceptant une solution politique pour mettre fin aux trente années (de 1969 à 1998) de troubles sanglants qui firent 3 480 morts, dont nombre de femmes et d'enfants. Il tire son nom de la date de signature, le vendredi précédant Pâques, Vendredi saint célébré par tous les chrétiens.

Sources modifier


 

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