L'« Encyclopédie de la Vie » officiellement ouverte au public

Publié le 1er mars 2008
L'« Encyclopédie de la Vie », en anglais "Encyclopedy of Life", abbrégé en EoL, dont le but est de créer un site internet multimédia ouvert à tous et décrivant toutes les espèces connues, a ouvert , le 27 février, son site web[1] qui offre les premières 30 000 pages des 1,8 million attendues d'ici 2017.

Papillons et chenilles de lépidoptères (Leipzig, 1932).

Crée depuis plusieurs années, présenté officiellement en mai 2007 et financé par une donation privée de 12,5 millions de dollars, ce projet vise à rassembler sur son site toutes les informations connues sur toutes les espèces connues, vivantes et disparues, soit 1,8 million d'articles dont chacun comportera une description, souvent une image (photo ou dessin) et l'indication de la place de l'espèce dans la classification. Selon Jim Edwards, directeur du projet, « L'Encyclopédie sera une sorte de macroscope de la diversité biologique permettant pour la première fois de discerner les tendances de l'évolution à travers les différents organismes ».

Si la rédaction des articles sera bien communautaire, tout comme pour les différents projets de la fondation Wikimédia, cette rédaction sera toutefois supervisée avant d'être mise en ligne et accessibles pour tous. Les scientifiques enregistrés auront de plus accès à des liens vers des bases de données externes.

Depuis mercredi, les premiers articles sont consultables sur le site, uniquement en anglais. Le projet est en effet soutenu par différentes universités des États-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni, telles que l'université de Harvard ou le Natural History Museum. Une partie du site est toutefois déjà disponible en français et les traductions dans différentes langues devraient suivre sous peu.

Lors de la mise en ligne du site mardi matin, les serveurs ont été totalement saturés par le nombre de demandes d'accès. Selon un décompte externe, le site a reçu 18,5 millions de visites le mercredi 27 février, pour 13,3 millions de pages vues et 940 Go de données transférées.

  1. ((en)) www.eol.org

Sources