L'impact de l'agriculture sur l'évolution est clarifié
Publié le 9 mars 2006
À l'Universitée de Chicago, des biologistes de l'Illinois Dr. Benjamin Voight, Dr. Sridhar Kudaravalli, Dr. Xiaoquan Wen et Dr. Jonathan Pritchard ont identifés des régions de l'ADN humain qui montre des marques profondes de sélections naturelles dans les dernières 5000 à 15000 dernières années.
Ils montrent que de nombreux changements génétiques sont liés au développement de l'agriculture. En particulier, les gènes pour la digestion du lait chez les adultes ne sont apparus qu'après la domestication des animaux. La plupart des mammifères ne boivent du lait que dans l'enfance.
Ce travail doit apporter de la lumière sur les facteurs de développement génétique dans différentes situations médicales, en incluant la haute pression sanguine et l'alcoolisme.
L'université de Chicago a aussi contredit l'acceptation tacite de nombreuses sciences humaines qui déclarent sur l'évolution humaine "s'est temporairement arrêtée" dans un passé plus ou moins proche. Même certains psychologistes évolutionnaire ont tempéré leurs ardeurs basées sur cette prétention.
L'étude est basé sur des changements d'ADN trouvés dans trois types de population examinée par le projet HapMap : Afrique, Asie de l'est et Européens.
L'étude est publié dans PLOS-Biology.
Sources
- ((en)) – Michael Hopkin, « Human selection is alive and kicking: Geneticists track evolutionary forces in three populations. ». Nature, 7 mars 2006.
- ((en)) – Nicholas Wade, « Still Evolving, Human Genes Tell New Story ». New York Times, 7 mars 2006.
- ((en)) – Voight BF, Kudaravalli S, Wen X, Pritchard JK, « A Map of Recent Positive Selection in the Human Genome ». PLoS Biology, mars 2006.