La Chambre des députés chilienne déclare admissible le projet de loi dépénalisant l'avortement thérapeutique

Publié le 25 janvier 2007
Il y a une semaine (le jeudi 18 [1]), la Chambre des députés du Chili déclarait admissible le débat concernant la dépénalisation de lavortement thérapeutique dans le pays. Ce fait a été qualifié d'historique par les législateurs en faveur de cette mesure. Il contredit aussi un scrutin similaire s'étant tenu il y a deux mois qui avait rejeté le principe d'une discussion sur la dépénalisation de l'avortement thérapeutique.

Michelle Bachelet, Présidente du Chili.

Ce scrution a suscité le mécontentement des 62 députés de l'auto-proclamé Frente Parlementario por la Vida[2], lesquels se déclareront intransigeants sur la législation concernant l'avortement, la qualifiant d'« ouvertement inconstitutionnelle ».

Ce débat s'ajoute à celle suscitée par la Présidente Michelle Bachelet, qui signera ces jours-ci [3] un décret « suprême »[4] qui autorise les Normas de Fertilidad[5] promues par le ministère de la Santé depuis septembre 2006, qui non seulement réglemente les dites normes pour les femmes chiliennes mais de plus approuve l'usage de la pilule du lendemain (où contraceptif d'urgence), ce qui dans certains secteurs ajoutent des problèmes moraux et éthiques pour l'adoption de la mesure.

Selon certain sondages, 70 % des femmes interrogées se déclarent favorables à l'avortement thérapeutique en cas de grossesses consécutives à un viol ou d'inceste.

A l'heure actuelle [6], on attend les réactions de l'Église catholique.


Notes

Voir aussi

Voir sur Wikipédia l'article
Chili.

Sources


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