La Colombie décrète l'état d'urgence environnemental
Publié le 13 janvier 2010
Jeudi dernier, le 7 janvier, le gouvernement colombien a instauré l'« état d'urgence environnemental » dans 25 des 32 départements du pays. La Colombie doit en effet faire face à une sécheresse attribuée au phénomène climatique El Niño et à une vague de froid.
Ainsi, pour le moment, dans 77 municipalités, des incendies ont détruit 2 216 hectares de forêts, d'où l'interdiction de faire des feux de bois et des barbecues dans les campagnes, ainsi que d'utiliser de la poudre lors des fêtes régionales. Pour lutter contre les pyromanes, qui encourent une peine de prison maximale de quinze ans, le ministre de la Défense, Gabriel Silva, a décidé d'offrir des récompenses pouvant aller jusqu'à 20 millions de pesos[1] à ceux qui permettront d'identifier les incendiaires.
Par ailleurs, en raison de la vague de froid qui traverse le pays[2], les intempéries ont déjà compromis 30 % de la production de fleurs, qui est l'une des principales sources d'exportation nationale. Deuxième exportateur de fleurs au monde après les Pays-Bas, la Colombie obtient annuellement 1,1 milliard de dollars[3] de recettes.
Sources
- ((fr)) – Paulo A. Paranagua, « La Colombie décrète l'"état d'urgence environnemental" ». Le Monde, 9 janvier 2010.
- ((fr)) – Hélène Toutchkov, « El Nino : la Colombie décrète l’état d’urgence environnementale ». Developpementdurable.com, 8 janvier 2010.
- ((fr)) – AFP, « Colombie: El Nino entraîne l'instauration de l'Etat d'urgence environnemental ». Google, 7 janvier 2010.