La Turquie au sein de l'UE : pas d'obstacles, selon Solana

Publié le 3 avril 2009
Le haut représentant européen pour la politique étrangère et de sécurité commune et ex-secrétaire de l'OTAN Javier Solana ne voit pas d'obstacles à l'adhésion de la Turquie à l'UE.

Javier Solana

« La Turquie est candidate à l'adhésion, les membres de l'UE sont d'accord. Les négociations sur certains détails sont en cours. Je ne vois pas d'obstacles à l'adhésion de la Turquie à l'UE », a déclaré M. Solana dans une interview au journal allemand Hamburger Abendblatt, publiée vendredi.

Javier Solana a espéré qu'en 2009 tous les pays de l'UE ratifieraient le traité de Lisbonne.

« En vertu du traité de Nice toujours en vigueur, l'UE comprend 27 États. Pour faire de l'UE un organisme capable de s'élargir, nous avons besoin du traité de Lisbonne. J'espère que le traité sur les réformes sera ratifié par tous les pays membres cette année pour qu'il puisse entrer en vigueur en 2010 », a noté le diplomate en chef de l'UE, ajoutant que le traité doit être ratifié « le plus tôt possible ».

Les négociations sur l'adhésion de la Turquie ont débuté en 2005. Selon des experts, Ankara pourra devenir membre de plein droit de l'UE dans les 10-15 années. L'UE a exigé de la Turquie à maintes reprises qu'elle accélère les réformes démocratiques prévues par le processus de négociations.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  La Turquie au sein de l'UE: pas d'obstacles, selon Solana » datée du 3 avril 2009.

Sources