La Turquie ferme son espace aérien à Israël

Publié le 28 juin 2010
La Turquie a fermé son espace aérien aux avions israéliens, a annoncé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, cité lundi par les médias turcs. Les permissions des avions israéliens survolant l’espace aérien turc seront examinées cas par cas par le gouvernement et sans doute aucun avion militaire ne serait autorisé de survol. Toutefois cette résolution ne concernerait pas les vols civils. Ankara a entrepris cette démarche en raison de l'arraisonnement sanglant par Israël de la Flottille qui acheminait de l'aide humanitaire à la bande de Gaza. À la suite de cet incident qui avait tué neuf citoyens turcs, le parlement a sommé le gouvernement de M. Erdogan de réviser les relations avec Israël.

Localisation de la Turquie
Localisation de la Turquie

« Actuellement, nous avons fait tout ce qui est prévu par le droit international et le droit de notre pays. Nous poursuivrons dans cette voie », a déclaré le premier ministre au micro de la chaîne télévisée NTV.

Les médias turcs annoncent également que lors du sommet du G20, M. Erdogan a formulé quatre conditions au rétablissement de relations normales avec Israël. Le chef du gouvernement turc a sommé l'État hébreu d'apporter des excuses officielles pour son attaque du navire turc Mavi Marmara appartenant à l'expédition arraisonnée. Il demande le versement d'indemnités aux familles des neuf Turcs morts, d'accepter la création d'une commission internationale pour enquêter sur l'incident. Enfin, il exige la levée du blocus vieux de trois ans de la bande de Gaza.

Dimanche, les médias israéliens ont annoncé que les autorités turques avaient interdit le passage à un avion israélien qui devait acheminer en Pologne un groupe de cent militaires et civils qui s'y rendaient pour visiter le camp de concentration d'Auschwitz.


Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  La Turquie ferme son espace aérien à Israël (médias) » datée du 28 juin 2010.

Sources