La droite italienne se divise

Publié le 16 février 2008
La droite italienne se divise à l'approche des élections législatives anticipées, provoquées par la démission de Romano Prodi. Allié politique de Silvio Berlusconi depuis 1994, l'Union des démocrates chrétiens a confirmé ce samedi qu'elle présentera une liste autonome lors des élections des 13 et 14 avril prochains.

Silvio Berlusconi (ici avec George W. Bush en 2003) perd l'un de ses alliés.

Le leader de la formation, Pier Ferdinando Casini, a indiqué que son parti refusait de rejoindre la nouvelle formation de droite, Peuple de la liberté, impulsé par un Silvio Berlusconi déterminé à retrouver la présidence du conseil : « Après 14 ans de collaboration, je dis à l'ami Silvio Berlusconi : tout n'est pas à vendre en Italie ».

La sénatrice Anna Finocchiaro s'est réjouie de cette « grosse épine dans le flanc » de Silvio Berlusconi, alors que Walter Veltroni, candidat du centre-gauche, présentait son programme en douze points destiné à « changer l'Italie ». « Moins de bureaucratie, moins de conservatisme. Plus de croissance, plus de liberté. » : l'ancien maire de Rome (il vient de démissionner pour se concentrer sur sa campagne) a proposé notamment d'importantes réductions d'impôts.

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