Le Brésil refuse de reconnaître le nouveau gouvernement hondurien

Publié le 29 juin 2009
Le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva considère les derniers événement comme un coup d'État au Honduras. Il ajoute que le seul moyen de sortir du pays de l'impasse passe par la démocratie. « Nous devons condamner le coup d'État », a-t-il déclaré devant la presse.

Luiz Inácio Lula da Silva

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, a été arrêté par des militaires avant l'annonce concernant le référendum en vue de la réforme de la Constitution concernant la réélection du président. Cette consultation a été jugée inconstitutionnelle par le Parlement et la Cour suprême du Honduras.

« Nous ne pouvons ni accepter ni reconnaître tout gouvernement n'émanant pas du président Zelaya, ce dernier étant élu au suffrage universel. (…) Nous ne pouvons plus accepter, en Amérique latine, que toute personne puisse résoudre tout problème lié au pouvoir par un coup d'État », a-t-il dit en substance.

Le président brésilien a notamment conclu que le Honduras risquerait d'être mis au ban des nations démocratiques.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse Agência Brasil, publiée sous la licence Creative Commons Attribution 2.5 (avant 2010) ou sous Creative Commons Attribution 3.0 (entre 2010 et février 2017), intitulée
«  Lula diz que Brasil não aceita novo governo em Honduras » datée du 29 juin 2009.
  ces licences ne sont valable que pour les publications publiées avant le 23 février 2017. Depuis, la licence n'est plus admissible sur Wikinews.


Sources



  •   Page « Brésil » de Wikinews. L'actualité brésilienne dans le monde.