Le CNOSF s'oppose au port d'un badge par les athlètes français à Pékin

Publié le 15 avril 2008
Henri Sérandour, président du CNOSF (Comité national olympique et sportif français), s'est opposé à ce que les athlètes français porte le badge « Pour un monde meilleur » pendant les Jeux Olympiques.

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« On ne peut pas mettre un badge pour une cause d'untel, un badge pour une autre cause. On va respecter la charte qui est : aucune manifestation tangible de quoi que ce soit pendant un événement sportif et pendant le défilé des cérémonies d'ouverture et de clôture » a-t-il indiqué à la Grande Édition sur L'Équipe TV.

Rappelons que les athlètes français avaient annoncé, le 4 avril dernier, leur intention de porter un badge pour le trajet de la flamme à Paris et lors des Jeux Olympiques de cet été. Ce badge arborant les anneaux olympiques était surmonté d'une phrase « Pour un monde meilleur ». Ce badge était soutenu par Bernard Laporte, le secrétaire d'État aux Sports, qui avait déclaré à Sud Ouest Dimanche : « C'est tout simplement la meilleure des réponses possibles et surtout, une bonne solution ».

Le comité organisateur chinois avait déjà manifesté son mécontentement au port de ce badge lors du relais de la flamme olympique à Paris.

Après le rejet de la proposition du perchiste Romain Mesnil consistant à arborer un ruban vert, c'est au tour du badge d'être rejeté pour respecter l'article 51-3 de la charte olympique qui stipule qu'« aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Par ailleurs, une porte-parole du CIO a indiqué que « Le Comité international olympique n'a pas formellement interdit aux athlètes français de porter le badge "Pour un monde meilleur" ».

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