Le décès de Benazir Bhutto est dû au souffle de la bombe

Publié le 8 février 2008
Le décès de Benazir Bhutto est due à l'explosion de la bombe du kamikaze, d'après un rapport l'équipe de Scotland Yard, mandatée sur place par Londres.

Benazir Bhutto en 2004.

Les enquêteurs britanniques ont fait appel à un équipement de haute technologie pour retracer la trajectoire des balles.

Lorsqu'elle a été assassiné le 27 décembre 2007, Benazir Bhutto sortait d'un meeting, et saluait la foule à travers un toit ouvrant. Ce rapport indique que lorsque le terroriste a ouvert le feu en direction du véhicule de Benazir Bhutto, celle-ci s'est baissée pour éviter les projectiles, qui ont tous les trois manqués leur cible. L'un d'entre eux a frôlé sa tête, soulevant le foulard qu'elle portait. Le terroriste a tout de suite fait exploser sa bombe. La tête de Benazir Bhutto s'est alors cogné sur le rebord du toit ouvrant, provoquant une fracture du crâne, qui a entraîné la mort de l'ancien Premier ministre du Pakistan.

Selon le pathologiste Nathaniel Cary, « l'unique raison défendable de cette blessure à la tête qui a rapidement conduit à la mort est qu'elle résulte de l'impact dû à l'effet de souffle de la bombe ».

La commission d'enquête britannique a déduit d'après l'étude des bandes vidéos que c'est bien le terroriste ayant ouvert le feu qui portait la bombe.

Le parti de Benazir Bhutto, le Parti du Peuple Pakistanais, attribuait sa mort à l'une des balles qu'a tirées le terroriste, accusant le gouvernement d'en être responsable, sinon coupable. De son côté, le gouvernement de Pervez Musharraf avait dès le lendemain défendu la thèse de la fracture du crâne.

Sources