Le gouvernement chinois publie un rapport sur la corruption

Publié le 30 décembre 2010
Un rapport du gouvernement chinois admet que l'état de la corruption dans le pays est « très sérieux ». D'après ce rapport, les fonctionnaires auraient enquêté sur 240 000 cas durant les sept dernières années en comptant la corruption et les détournement de fonds.

Shanghai, un symbole économique de la Chine

Le rapport, publié par l'agence d'information d'État Xinhua, indique que le gouvernement tente de réduire la corruption et qu'il a besoin de plus de moyens, mais que les efforts ont « donné des résultats remarquables ». Le document annonce également que la corruption est présente au sein du gouvernement alors que de nouveaux règlements demandent aux fonctionnaires du gouvernement des rapports d'investissement et de revenu. Le gouvernement se sert aussi d'internet et des médias pour dénoncer la corruption.

Ses dernières années, la Chine a lancé plusieurs campagnes contre la corruption. Un chercheur chinois anti-corruption a déclaré à l'agence Xinhua que le rapport montre que « la Chine a une attitude plus ouverte et coopérative envers le problème ».

Il y a eu plusieurs cas de corruption très médiatisés ses dernières années : en 2010, le responsable de la justice à Chongqing, Wen Qiang, a été exécuté pour avoir accepté des pots-de-vin en l'échange de la protection de bandes criminelles. En 2008, le chef d'un puissant parti politique a été emprisonné pour 18 ans pour son implication dans un scandale de fonds de pension.

Bien que le rapport souligne les efforts qui ont été faits, il indique que l'élimination de la corruption ne sera pas facile. « Comme les systèmes et mécanismes sont encore incomplets, la corruption persiste, avec quelques cas impliquant de grosses sommes d'argent », révèle-t-il. « La situation de la lutte contre la corruption est toujours très grave, et les tâches sont encore abondantes. »


Sources




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