Le vice-président sud-africain congédié pour corruption
Publié le 14 juin 2005
À environ 16:00 (UTC), Thabo Mbeki, le président d'Afrique du Sud a annoncé lors d'une séance spéciale de parlement qu'il avait choisi avec regret de « relâcher [son vice-président], Jacob Zuma, de ses resposabilités comme vice-président de la République et comme membre du gouvernement ».
Ce limogeage fait suite à une affaire de corruption dans laquelle était impliqué le vice-président. Il a été reconnu coupable par le Haut Tribunal de Durban de corruption et de fraude. De plus, M.Zuma avait déjà été condamné à 15 ans d'emprisonnement la semaine dernière.
Le Président a avoué que cette décision a été l'une de ses plus difficiles qu'il avait jamais eu à prendre. Le chef de d'opposition (« Parti de l'Alliance Democractique ») a soutenu le président pour avoir réussi à mettre « les principes avant la politique ». L'ancien président et Prix Nobel Nelson Mandela s'est dit profondément attristé.
Jacob Zuma était pressenti dans son parti, le « Parti de Congrès National Africain » (auquel appartient le président) pour devenir candidat à la présidence après Thabo Mbeki.
Dans ce contexte, le gouvernement d'Afrique du Sud a réaffirmé sa ténacité de maintenir le combat menant à l'élimination finale de corruption dans touts les secteurs politiques.
Sources
- ((en)) – « South African leader sacks deputy ». British Broadcasting Corporation, 14 juin 2005.
- ((en)) – Gordon Bell, « South Africa's Mbeki fires deputy Zuma over graft case ». Reuters, 14 juin 2005.
- ((fr)) – Fabienne Pompey, « Afrique du Sud : le vice-président a été écarté pour corruption ». Le Monde, 15 juin 2005.
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