Les États-Unis, l’Afghanistan et le Pakistan déterminés à vaincre al-Qaida, « l’ennemi commun » selon le président Obama

Publié le 11 mai 2009
Le président des États-Unis, Barack Obama, a reçu hier, à la Maison-Blanche, ses homologue afghan, Hamid Karzai, et pakistanais, Asif Zardari. Leurs discussions ont notamment porté sur la manière de stopper les Talibans en Afghanistan et au Pakistan. Les leaders des trois pays ont un objectif commun : à savoir mettre hors d’état de nuire les extrémistes et les terroristes, a déclaré le président Obama. « Je me réjouis que ces deux hommes, leaders élus de l’Afghanistan et du Pakistan, perçoivent entièrement la gravité de la menace et ont réaffirmé leur engagement à y faire face », a dit le chef de l’exécutif américain.

Les forces des Talibans et du réseau terroriste Al-Qaida ont gagné du terrain récemment au Pakistan et en Afghanistan, mettant à mal la stabilité de ces deux pays. Selon le président Obama, les présidents Karzai et Zardari conviennent qu’ils doivent s’attaquer aux extrémistes tout en minimisant les pertes au sein de la population civile. « J’ai aussi clairement indiqué que les États-Unis œuvreront avec nos partenaires afghans et internationaux pour tout faire en vue d’éviter la mort des civils pendant que nous aidons le gouvernement afghan à combattre l’ennemi commun », a expliqué le chef de l’exécutif américain.

Un peu plus tôt, hier, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton avait exprimé les profonds regrets des États-Unis au sujet de la mort de civils afghans dans des raids aériens américains lundi. Le président Karzai s’en est félicité. « Nous l’apprécions. Et nous espérons que nous pouvons travailleur ensemble pour réduire et, à terme, complètement éliminer la possibilité de victimes civiles alors que nous progressons dans la guerre contre le terrorisme », a-t-il déclaré.

Le leader afghan a ajouté qu’il espère atténuer les tensions entre son pays et le Pakistan qui durent depuis des années. De son côté, le président pakistanais Zardari, dont l’épouse - l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto - a été assassinée, s’est dit, lui aussi, désireux de faire avancer la démocratie et la lutte contre le terrorisme. « La démocratie vengera la mort de mon épouse et celles des milliers d’autres Pakistanais et de citoyens du monde », a-t-il souligné.

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