Les conséquences de l'abrogation de l'Accord sur les textiles et les vêtements (ATV)

Publié le 28 avril 2005
À la suite de l'abrogation de l'Accord sur les textiles et les vêtements (ATV) le 1er janvier 2005 et aux augmentations des importations de ces produits depuis la Chine (de 51 % à 534 % au cours des trois premiers mois suivant les produits), l'Union Européenne demande à la Chine de contrôler son industrie pour éviter un désastre économique en Europe mais aussi dans de nombreux pays extérieurs à la Zone Euro (la moitié des emplois en Tunisie concerne le textile par exemple).

Dans une interview, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Supachai Panitchpakdi aurait déclaré : « Il n'y a pas eu de préparation, et maintenant ils se plaignent » et demande aux pays importateurs d'éviter de limiter les importations chinoises avant un an.

Cet accord (ATV) avait régulé le commerce du textile pendant 40 ans et son abrogation a été décidée depuis plusieurs années.

Les grandes marques occidentales s'y sont préparées depuis longtemps : elles ont fait fabriquer en Chine leurs produits qui sont importés ensuite sous leurs propres marques.

Le ministre français de l'Économie Thierry Breton en appelle au « bon sens », et indique que l'industrie française est prête depuis quatre ans alors que la France est en négociation avec le gouvernement chinois.

Sources