Les marchés chutent après l'annonce d'un référendum en Grèce

Le Premier ministre Papandreou a déclaré hier aux législateurs du Parti socialiste au pouvoir que les dirigeants grecs seront liés par l’ordre du peuple. Si les Grecs rejettent le plan, il ne sera pas approuvé, a-t-il déclaré.

La décision du premier ministre grec Geórgios Papandréou d'organiser un référendum a provoqué une crise dans la crise.

Publié le 1er novembre 2011
Les cours ont chuté sur les places boursières européennes en réaction à la proposition du Premier ministre grec George Papandréou de tenir un référendum sur le plan de sauvetage convenu la semaine dernière en faveur de son pays. Les baisses se situaient entre 2,5 % et 4 % pour les transactions de la matinée.

Papandréou est un partisan du plan qui pourrait réduire la dette grecque de 140 milliards de dollars en échange de plusieurs années de mesures d’austérité. Toutefois, il a déclaré hier aux législateurs du Parti socialiste au pouvoir que les dirigeants grecs seront liés par l’ordre du peuple. Si les Grecs rejettent le plan, il ne sera pas approuvé, a-t-il assuré.

Les leaders européens et mondiaux s’étaient félicités de l’adoption du plan de remise à flot de l’économie grecque qui avait calmé les inquiétudes d’un défaut de paiement de la Grèce. L’accord force aussi les banques européennes à accroître leurs réserves de liquidité et renforce le Fonds de secours de la zone euro.

Depuis des mois, les Grecs dénoncent les mesures d’austérité que leur pays a été obligé d’adopter pour satisfaire ses créanciers internationaux. Ils ont organisé des grèves et des manifestations massives à cet effet.

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