Les partis politiques français réagissent aux évènements du Proche-Orient

Publié le 20 juillet 2006
Suite aux événements récents au Proche-Orient, les différents partis politiques français font part de leur réaction sur leurs sites internet respectifs:

  • L'Union pour un mouvement populaire appelle à un « cessez-le-feu rapide au Proche-Orient », déplore les victimes israéliennes et libanaises, et son porte-parole Valérie Pécresse attribue la responsabilité du conflit au Hezbollah : « Il ne faut pas avoir peur de dire d’où vient cette crise : il s’agit d’une agression délibérée du Hezbollah en vue d’ouvrir un nouveau front contre Israël », tout en rappelant que la réponse d’Israël doit être « proportionnée » et qu'il faut éviter de faire des « victimes civiles ».
  • Le Parti socialiste (PS) condamne la « flambée de violences qui touche le Proche-Orient » par l'intermédiaire de son porte-parole Julien Dray, et se dit solidaire de « la population israélienne qui est agressée par les tirs de roquette » et du « peuple libanais pris en otage par un certain nombre de milices ». Le PS attribue également le déclenchement des violences au Hezbollah : « c’est évidemment le Hezbollah qui a pris la responsabilité d’ouvrir les hostilités en s’en prenant à des soldats de l’armée israélienne et en déclenchant des tirs de roquette sur les populations israéliennes », tout en affirmant que la réponse israélienne est « disproportionnée ».
  • L'Union pour la démocratie française, par l'intermédiaire de son président François Bayrou, appelle à un « sommet des dirigeants des 25 » pour tenter de régler la crise, en affirmant que « seule, la France peut avoir une action symbolique » mais que « c’est dans le seul cadre européen que l’on pourra disposer de moyens de pression sur les protagonistes du conflit ». François Bayrou considère que la situation est alarmante depuis plusieurs jours et déplore les bombardements sur le Liban qui « ont fait plusieurs centaines de victimes », les dégâts considérables sur les infrastructures qui « auront des effets à long terme », ainsi que les tirs de roquettes du du Hezbollah « qui continuent de pleuvoir et de causer des victimes israéliennes en grand nombre ».
  • Les Verts demandent « l’arrêt des frappes contre le territoire libanais » et appellent à stopper la « logique de guerre ». Ils craignent « l'engrenage des représailles » après la multiplication des raids aériens et des bombardements d’artillerie au Liban et déplorent le rejet du cessez-le-feu proposé par le gouvernement libanais. Les Verts soutiennent une solution « fondée sur le droit international » et situent l'origine du conflit dans « l’occupation de territoires en Palestine, en Syrie et au Liban ».
  • Le Parti communiste français appelle également à l'arrêt de la « logique de guerre » israélienne et déplore « une agression si meurtrière et si destructrice » ainsi que les « conséquences imprévisibles qu’elle peut avoir ». Le PCF rappelle que « Haifa aujourd’hui est injustement endeuillée » par « les actions armées et les tirs de roquettes » des combattants du Hezbollah.

Sources

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