Manifestations en Tunisie : Michèle Alliot-Marie propose l'aide de la France

Publié le 9 janvier 2011
Hier, Michèle Alliot-Marie a évoqué l'aide possible de la France à la Tunisie dans le maintien de l'ordre, alors que le pays est secoué par de violentes manifestations, et que le bilan de la répression dépasse probablement les cinquante morts.

██ Départ / Mort (Libye) du chef de l’État ██ Manifestations prolongées et répression ██ Changement de gouvernement et manifestations ██ Manifestations prolongées ██ Protestations mineures

██ Pays non-arabes touchés par un mouvement social simultanément aux révoltes arabes
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Lors de la séance des questions au gouvernement du mardi 11 janvier, plusieurs questions ont porté sur l'action de la dictature tunisienne : les manifestations insurrectionnelles qui durent depuis près d'un mois, la censure même à l'égard des journalistes étrangers, et les nombreux manifestants tués par les forces de l'ordre tunisiennes. Jean-Paul Lecoq (PCF) relevait l'action contrastée de la France, entre la défense de la démocratie en Côte d'Ivoire et le soutien ferme à la dictature sanglante de Ben Ali en Tunisie. Par deux fois, la ministre des Affaires étrangères a proposé de mettre à profit « les savoir-faire français [...] en techniques de maintien de l'ordre », alors que le bilan de la répression dépasse les cinquante morts. Elle a également évoqué, comme solution possible, la participation française au forum de l'emploi prévu au mois de mai à Tunis.

La France exprime ainsi une politique identique à celle des autres pays de l'Union européenne, qui préfèrent une dictature stable et ouverte aux investissements étrangers à une démocratie moins stable ou moins accommodante.

Sources