Medvedev déplore le silence des Vingt-Sept sur l'agression géorgienne

Publié le 3 septembre 2008
Le président russe Dmitri Medvedev regrette que l'UE, réuni lundi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire sur la Géorgie, n'ait pas condamné l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, a fait savoir mercredi le service de presse du Kremlin.


Dmitri Medvedev

« La Russie a constaté le rôle constructif de la France, qui assume la présidence tournante de l'UE, dans l'adoption d'une résolution globalement équilibrée », a souligné le Kremlin dans un communiqué publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre M. Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy.

Dans le même temps, le chef du Kremlin « a déploré que le document final du sommet ne contienne pas d'évaluation de principe de l'agression géorgienne en tant que cause première de la crise autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie », lit-on dans le communiqué.

Lors de l'entretien, les deux hommes ont également évoqué les préparatifs du sommet russo-français qui aura lieu le 8 septembre prochain à Moscou.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinvali, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

Réunis lundi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire sur la Géorgie, les Vingt-Sept n'ont pas adopté de sanctions à l'égard de la Russie.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Medvedev déplore le silence des Vingt-Sept sur l'agression géorgienne » datée du 3 septembre 2008.

Sources