Nucléaire iranien : Berlin ne veut pas d'intervention militaire

Publié le 14 novembre 2011
Berlin refuse d'envisager une opération militaire contre l'Iran, a déclaré lundi à Bruxelles le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

Guido Westerwelle veut des sanctions, mais ne veut pas entendre parler d'une opération militaire.

« Des sanctions plus sévères sont inévitables si l'Iran refuse de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Toutefois, nous ne participerons pas à la discussion sur une opération militaire » a indiqué G. Westerwelle lors de son arrivée à une réunion avec ses homologues européens.

Pour sa part, le ministre britannique William Hague a indiqué que le Royaume-Uni continuait d'examiner tous les scénarios de règlement du problème nucléaire iranien, dont l'option militaire.

Selon le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, les pays de l'Union européenne doivent se préparer à durcir les sanctions à l'encontre de Téhéran afin d'éviter « toute intervention irréparable ».

Mercredi 9 novembre, l'AIEA a publié un nouveau rapport consacré aux recherches nucléaires menées par l'Iran, affirmant que le pays avait travaillé à la création de l'arme nucléaire jusqu'en 2003. L'Agence estime que cette activité se poursuit peut-être à l'heure actuelle.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Nucléaire iranien: Berlin s'oppose à toute option militaire » datée du 14 novembre 2011.

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