Publié le 4 janvier 2010
La 3e étape du Rallye Dakar s'est élancée de La Rioja, en Argentine, en direction de Fiambala, pour une spéciale de 182 km pour toutes les catégories de véhicules.
Marc Coma, le tenant du titre de l'épreuve moto du Rallye Dakar 2009, deuxième au classement général à la fin de la 2e étape, se retrouve 8e avec une pénalité de 22 minutes. L'intéressé s'explique : « On dirait que la chance n'est pas avec nous. D'abord, la pénalisation, et aujourd'hui une étape compliquée. Au niveau de la navigation, tout allait pourtant bien. Et j'avais de bonnes sensations. Mais à partir du kilomètre 30, la moto a commencé à avoir des problèmes. Je me suis arrêté au kilomètre 100 pour laisser refroidir le moteur. Et ainsi de suite, 3 ou 4 fois. Mais bon, ce qui est important, c'est d’être à l'arrivée ». Pour le vainqueur de l'étape, Cyril Després, c'était « une vraie étape africaine : dure physiquement avec de la chaleur, des dunes très molles et un peu de gestion mécanique. La moto a un peu souffert dans la première partie, et donc j'ai dû gérer le moteur. J'ai essayé de rouler cool lors des 80 derniers kilomètres. Mais il y a eu du sport, là… J'ai vu Marc Coma arrêté, je me suis arrêté à ses cotés. J'ai fait attention que ma moto ne cale pas, par peur de ne pas pouvoir redémarrer ». David Casteu, 2e au classement général, déclare : « Je roulais derrière Marc [Coma], qui a chuté. J'ai un peu rigolé, et cinq mètres après, j'ai fait la même ! Alors il s'est moqué de moi. Ensuite, il m'a bien aidé, car quand je me suis arrêté pour l'aider, je n'arrivais plus à redémarrer à cause de la batterie. Heureusement, j'avais des pinces, et j'ai pu relancer ma batterie avec sa moto ».
L'épreuve auto, Stéphane Peterhansel estime avoir « fait une bonne journée ». Il explique : « La différence aujourd'hui, se fait dès le départ, car certains pilotes se sont perdus et que, nous, on a pris une bonne option de navigation. Ensuite, on est resté à l'attaque sans relâcher. Pour l'instant, les victoires d'étape ne m'intéressent pas. Ce qui m'intéresse, c'est une victoire au général. Là, aujourd’hui, c'est une pierre à l'édifice. Et on verra par la suite ». Carlos Sainz a dit n'avoir « pas pris de risque ». Sa voiture « a connu quelques problèmes, car le moteur a chauffé et que c'est plus difficile de passer dans ces cas-là ».