Russie : la Douma se penche sur un projet de loi tendant à la castration des pédophiles

Publié le 30 septembre 2009
Anton Beliakov, député de la fraction Russie juste, a soumis à la Douma[1] un projet de loi proposant la castration chimique des pédophiles, a annoncé mercredi le service de presse du parlement.

« La castration chimique sera appliquée à l'encontre des personnes ayant commis un viol et des actions violentes à caractère sexuel sur un enfant mineur de moins de 14 ans, ainsi qu'à l'encontre des personnes ayant eu des rapports sexuels avec un enfant mineur de moins de 12 ans », lit-on dans la note explicative au projet de loi.

Selon le projet, les pédophiles auront le choix entre la castration assortie d'une longue peine de privation de liberté et la prison à vie.

« En 2008, 1 300 enfants ont été victimes d'agressions sexuelles, 5 233 ont été impliqués dans les crimes sexuels à caractère non-violent, 50 % des crimes sexuels ont visé les mineurs », a précisé le député.

Les recherches médicales prouvent que la pédophilie est une maladie mentale incurable, 97 % des pédophiles condamnés récidivant après avoir retrouvé la liberté.

La castration chimique consiste à injecter à l'individu un médicament spécial, la testostérone undécanoate, qui bloque l'hormone du désir.

Auparavant, le président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement) Sergueï Mironov avait proposé la prison à perpétuité pour les pédophiles.


Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Vers la castration des pédophiles en Russie (Douma) » datée du 30 septembre 2009.
Notes

Sources


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