Séisme au Chili de 2010 : le bilan s'alourdit

Nouvelle info : 1er mars 2010 — Chili : le gouvernement confirme 708 décès pour le séisme


Épicentre du séisme
Plus d'un million et demi de logements sont endommagés, selon la ministre du Logement Patricia Poblete.
Incendie d'une usine de plastique après le séisme

Publié le 28 février 2010
Le bilan du séisme qui a frappé hier le Chili s'alourdit. On compte aujourd'hui plus de 300 morts, dont 90 % auraient été tués dans leur sommeil par l'effondrement de leur maison, et 2 millions de sinistrés. « La force de la nature a une nouvelle fois frappé notre patrie », a déclaré la présidente Michelle Bachelet, maintenant en fin de mandat. Le séisme, d'une magnitude 8,8 sur l'échelle du moment, est l'un des plus violents depuis un siècle. En 1960, le Chili, situé sur une zone de convergence de plaques tectoniques, avait été frappé par le séisme le plus puissant jamais enregistré, causant la mort de 3 000 personnes, et créant un tsunami aux vagues de 10 mètres de haut.

À Concepción, ville située à 500 kilomètres de la capitale, les dégâts sont impressionnants : le grand viaduc sur le Biobío est détruit.

Le séisme a provoqué un tsunami, comme en 1960. Sur l'île Robinson Crusoe, de l'archipel Juan Fernández, 11 personnes sont portées disparues et 5 ont péris. De plus, les autorités n'ont aucunes nouvelles d'un groupe de 10 archéologues plongeurs français, situé sur l'île depuis plusieurs jours.

La ministre du Logement Patricia Poblete a annoncé que près d'un million et demi d'habitations étaient détruites, parmi lesquelles 500 000 seraient désormais inhabitables. « Tous les dégâts ne peuvent pas encore être quantifiés », a annoncé la présidente dans la soirée.

L'aide humanitaire devrait commencer à arriver : l'Union européenne a débloqué 3 millions d'euros, l'ONU se dit « disponible », et le président américain Barack Obama a déclaré que les États-Unis étaient « prêts à apporter leur aide ». Cependant, la présidente chilienne a répondu qu'« une aide qui arrive sans avoir été définie n'est pas d'un grand secours », demandant ainsi une coordination efficace entre les États.

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