« Des passagers français refusent de voler avec un avion dont ils mettent en doute la fiabilité » : différence entre les versions

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Une centaine de touristes [[w:France|français]] a refusé samedi de prendre un charter en direction de l'[[w:aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle|aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle]] au départ de la station balnéaire d'[[w:Hourghada|Hourghada]] en [[w:Égypte|Égypte]]. Le [[w:McDonnell-Douglas|McDonnell-Douglas]] d'un ancien modèle avait tout d'abord présenté des problèmes électriques, ce qui avait inquiété les passagers, qui, en partie, avaient refusé de voler sur le charter. Après une tentative de décollage avortée, les touristes encore présents dans l'avion étaient également sortis de l'appareil, en n'acceptant pas de monter à bord du triréacteur égyptien.
[[Image:LocationEgypt.png|thumb|200px|right|La station balnéaire de [[w:Hurghada|Hurghada]], en [[w:Égypte|Égypte]]]]
Les passagers se sont tout d'abord inquiétés de l'abscenceabsence de lumières dans l'avion : {{guil|J'étais à l'avant, et je voyais les voyants dans le cockpit s'éteindre brutalement, et toutes les lumières de l'avion également}}; après qu'une cinquantaine de touristes ait {{guil|débarqué}}, le pilote avait alors en vain tenté de décoller, alors que les 46 passagers restants se sont plaints de l'abscenceabsence d'air conditionéconditionné : {{guil|Aucune explication, une totale confusion et une atmosphère irrespirable faute d'air conditionné nous ont conduit à partir}}. Finalement, l'avion a décollé avec seulement 66 personnes (ou cinquante selon les sources) pour [[w:Paris|Paris]], alors que les 96 Français restaient à l'aéroport.
 
Les touristes se sont ensuite plaints des conditions offertes par le personnel égyptien : {{guil|Aucune distribution de nourriture ou d'eau pendant neuf heures, et les enfants se sentaient très mal}}, certains parlaient même de {{guil|crise de nerfs}}, alors que tous se plaignaient de l'abscence d'accompagnement de la part de leur voyagiste ''[[w:Fram|Fram]]''. Le tour-opérateur se défend pourtant de telles accusations, en précisant qu'il n'avait pas directement affrété l'avion, mais avait {{guil|sous-traité}} cette tâche, la confiant au courtier ''Air Masters''.