« France : menaces de révocation contre un commandant de Gendarmerie sous fond de réforme de l'institution » : différence entre les versions

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Le projet en question fait l'objet de nombreuses critiques parmi la classe politique française, y compris au sein de la majorité parlementaire. Cette volonté de modification est notamment motivée par la volonté de Bruxelles de ne plus voir de policier ayant le statut de militaire.
 
Certains internautes ont fait entendre que le président Sarkozy détestait les gendarmes depuis une certaine affaire. L'actuel hôte de l'Élysée n'a jamais pardonné à la Gendarmerie de ne pas avoir été informé de l'accident vasculaire cérébral qu'avait subi Jacques Chirac en 2005. À cette époque, Jacques Chirac avait donné l'ordre de ne point révéler son hospitalisation au Val de Grâce ni à Matignon, ni à la Défense, ni surtout Place Beauvau où officiait un certain [[w:Nicolas Sarkozy|Nicolas Sarkozy]]. Ce dernier n'avait appris la nouvelle que le lendemaintlendemain, lors lors de l'université d'été des jeunes de l'UMP, à La Baule.
 
Quoi qu'il en soit, le texte voté par l'Assemblée est loin de faire l'unanimité politique. Ainsi, le cercle Terra Nova, dirigé par [[w:Michel Rocard|Michel Rocard]], dénonce la réforme. Dans un article intitulé {{Citation|Fusion police-gendarmerie : la revanche de Fouché ?}}, le cercle a publié un article critiquant vivement le projet de loi. {{Citation1|Selon Jean-Jacques Urvoas, maître de conférence en droit public et député du Finistère, en vidant le statut militaire de la gendarmerie de ses quelques avantages, l'exécutif vise à rendre inéluctable la constitution d'une force unique de sécurité, une mesure ni souhaitable ni nécessaire}} expliquent l'auteur de l'article. Dans ce long article, il est notamment écrit en conclusion {{Citation1|Les évolutions sociétales font que notre pays a plus que jamais besoin d’une force de sécurité à statut militaire. Comment une force unique de sécurité civile pourrait-elle remplir dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, les missions actuellement remplies par la gendarmerie, qui concernent 95 % du territoire et 50 % de la population ?}}.