« 186 000 cas de chikungunya à La Réunion » : différence entre les versions

[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
{{date|3 mars 2006}}
Avec 186.000{{formatnum:186000}} cas de [[w:chikungunya|chikungunya]] sur l'île de [[w:La Réunion|La Réunion]] et 93 décès, c'est près d'un quart de la population de ce département qui est officiellement touchée depuis mars 2005.
 
L'épidémie s'est particulièrement aggravée ces derniers mois, avec un point culminant de 45.000{{formatnum:45000}} nouveaux cas dans la semaine du 30 janvier au 5 février. Le Premier ministre [[w:Dominique de Villepin|Dominique de Villepin]] a rappelé, mercredi (1er1{{er}} mars), que "Neuf{{Citation1|neuf malades sur dix ont été frappés depuis le début de l'année. (...).[…] Personne ne pouvait en anticiper l'évolution"}}.
 
Le virus s'étend également dans l'Océanocéan Indien aux [[w:Seychelles|Seychelles]], à l'[[w:île Maurice|île Maurice]] et surtout à [[w:Mayotte|Mayotte]], où le cap des {{formatnum:2000}} cas aurait été franchi, selon [[w:Xavier Bertrand|Xavier Bertrand]], ministre de la Santé français. Cela représente un doublement en 10 jours.
 
Selon Philippe Renault, médecin épidémiologiste à la CIRE (Cellule Inter-Régionale d’Epidémiologied'Épidémiologie), la propagation de l'épidémie montrerait de premiers signes de stabilisation, à un niveau très élevé. Il appelle toutefois à ne pas tirer de conclusions hâtives : "{{Citation1|Une maladie vectorielle peut atteindre un palier puis redémarrer, il faudra attendre que la décroissance soit franche sur tous les indicateurs"}}.
 
== Sources ==