« France : vive polémique sur les propos tenus par Emmanuelle Mignon concernant les sectes » : différence entre les versions

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Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet à la présidence de la République, a accordé une interview à VSD en ce qui concerne les sectes. Les propos tenus à cette occasion sèment une vive polémique en France.
 
Dans cet interview, elle a notamment indiqué que le problème des sectes est ''{{Citation|un non-problème en France}}''. Elle a jugé scandaleuse, la liste des mouvements sectaires dont elle ''{{Citation|venait des Renseignements généraux et a été retranscrite dans un rapport parlementaire sur les sectes sans vérification approfondie. Personne ne conteste aujourd’hui que certains mouvements n’auraient pas dû y figurer}}''. En outre, elle a avoué ne pas connaître précisément certains mouvement comme l'égliseÉglise de scientologie. Sur cette dernière, elle a ajouté ''{{Citation|Si ce mouvement ne crée pas de trouble à l’ordre public et s’il n’est pas à l’origine d’abus de faiblesse de gens, notre législation ne permet pas de l’interdire}}''.
 
== Premières réactions ==
 
[[Image:Scientology symbol.svg|100px|left|thumb|Symbole de l'égliseÉglise de scientologie.]]
L'égliseÉglise de scientologie n'a pas caché sa satisfaction en réaction de ces propos en estimant que ''{{Citation|la France évoluait dans le bon sens}}'' s'alignant ''{{Citation|désormais sur la majorité des pays européens}}''.
 
Emmanuelle Mignon a, par la suite, démenti les propos tenus dans l'hebdomadaire VSD. ''{{Citation|Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire VSD, selon lesquels les sectes seraient un non-problème en France (…) j'ai rappelé la position constante de Nicolas Sarkozy sur ce sujet}}'', a-t-elle lancé.
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Dans le monde politique, c'est le tollé. François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé les propos tenu par la chef de cabinet de Nicolas Sarkozy : ''{{Citation|Il n'est pas de responsabilité, de la légitimité ou du mandat du président, de nous dire ce qu'il faut croire et encore moins que ses proches nous disent que la Scientologie est quelque chose de bien (…) La fonction du président de la République ne doit pas être de contredire ceux qui travaillent sur les sectes. Le président ne doit pas se mêler de religion (…) Croyants et incroyants ne veulent pas de ce mélange des genres (…) infiniment troublant (…) Je suis de ceux qui, depuis des mois, se sont inquiétés de la mise en cause des principes républicains français, notamment autour de la laïcité. Tout ça, ça commence à faire trop !}}''
 
Même son de cloche, de la part du secrétaire général du Parti Socialiste, François Hollande : ''{{Citation|1=Elle vient de retirer ces propos. Je veux la croire mais je demande vraiment vérification et c'est la responsabilité de l'organe de presse qui a recueilli les déclarations de Mme Mignon d'infirmer ou de confirmer ce qui aurait été dit (…) S'il s'avérait que Mme Mignon ait pu, en quoi que ce soit, justifier l'existence de sectes et notamment, par rapport à l'égliseÉglise de Scientologie, dire que ce serait finalement une égliseÉglise, alors là je crois que ça mettrait en cause la présence même de Mme Mignon à l'ElyséeÉlysée.}}''
 
== Réactions des milieux associatifs anti-sectes ==