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La crise des '''[[w:Credit_default_swap|CDS]]'''<ref>Les CDS ou ''Credit Default Swap'' mettent en présence un vendeur de protection et un acheteur qui verse une prime au vendeur pour s’assurer contre la baisse de valeur d’un actif. La durée de ces contrats est de 3, 5, 7 ou 10 ans. Si jusqu’à l’échéance d’un CDS aucun incident n’intervient, le vendeur de protection aura encaissé les primes. Mais dans le cas contraire, il devra indemniser l’acheteur de protection des pertes subies selon les modalités prévues dans le contrat.</ref> était en gestation [[w:Crise_financière_de_2007-2008|depuis de nombreux mois]]. Dès la mi-2007, le [[w:Time_(magazine)|magazine ''Time'']] soulignait que le marché des CDS était de $45000 milliards, soit près de deux fois la taille du marché boursier [[w:États-Unis d'Amérique|américain]] (valorisé à environ $22 000 milliards, en baisse) et excédant largement les $7100 milliards du marché hypothécaire et les $4400 milliards de bonds du trésor [[w:États-Unis d'Amérique|américain]]. A titre de comparaison, le montant du [[w:PIB|PIB mondial]] était de 65 610 milliards de dollars en 2007 ; le PIB américain était de 13 780 milliards de dollars et la dette cumulée des Etats-Unis se monte aujourd'hui à 10 278 milliards de dollars. En [[w:France|France]], le monde [[w:Politique|politique]] était resté silencieux, hormis [[w:Jean-Marie Le Pen|Jean-Marie Le Pen]] qui avait prédit [[Vers une nouvelle crise financière après les « subprimes » ?|la crise pour l'automne]] 2008.
 
LePendant montantles opaquedeux desdernières instrumentsdécennies, financiersnous dérivésavons s'estobservé élevéun globalementtaux àde croissance annuelle de ${{formatnum:60011.3}}% trillionsde enl'intégration valeurfinancière notionnelleinternationale, tandismesuré quepar 88%les (quatreflux vingtd'actifs huit pour cent)et de cesrevenus instruments ont fait l'objet de transaction [[w:De gré à gré|over-the-counter]]fixes<ref>{{en}} [http://www-935.ibm.com/services/us/gbs/bus/pdf/g510-6627-01-getglobal.pdf ''Get global. Get specialized. Or get out: Unexpected lessons in global financial markets.'' IBM instituteInstitute for Business Value, juillet 2007.]</ref>. De 1996 à 2006, les opérations bancaires de fusion et d'acquisition à l'international sont passées de moins de 1% à 40 pour cent du total des fusions et acquisitions, ce qui indique le niveau d'intégration du marché bancaire<ref>{{en}} [http://www.imf.org/External/Pubs/FT/GFSR/2007/01/pdf/chap3.pdf "Globalization of Financial Institutions." International Monetary Fund. April 2007]</ref>.
De décembre 2004 à décembre 2006, le secteur financier a généré un retour sur fonds propres moyen de {{formatnum:25}}%<ref>"The ''ying yang'' of financial disruption", [[w:IBM|IBM]] Institute for Business Value, février 2009.</ref>.
Le montant opaque des instruments financiers dérivés s'est élevé globalement à ${{formatnum:600}} trillions en valeur notionnelle, tandis que 88% (quatre vingt huit pour cent) de ces instruments ont fait l'objet de transaction [[w:De gré à gré|over-the-counter]]<ref>{{en}} Goldsein, Morris. ''A Ten Plank Program for Financial Regulatory Reform'', white paper présenté le 8 décembre 2008 ; Bank for International Settlements Quarterly Review, September 2008.</ref>.
Fin 2008, la bulle sur les dérivés de crédit (CDS) poursuivait son implosion, les montants notionnels étant passés de plus de 62 trillions à 38,6 trillions<ref>[http://tropicalbear.over-blog.com/article-31364563.html Donnée recueillie sur l'ancien blog suddendebt]</ref>.
Si l'interconnexion du système financier peut conduire à une allocation efficiente du capital, elle peut aussi créer des niveaux de volatilité plus extrêmes.
 
== Rappel chronologique sur les bulles de crédit ==