« Dossier:Crise des CDS » : différence entre les versions

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On ne peut pas demander à un régulateur de ''contrôler un territoire dont il n'a pas la carte''. Cependant, ce déficit de données scientifiquement analysables devrait être compensé par l'automatisation poussée des marchés, le développement des capacités de stockage informatique et les partenariats bancaires avec des laboratoires universitaires.
Grâce à l'électronique et à l'[[w:éconophysique|éconophysique]], les données de marché vont enfin pouvoir être passées au crible de la science quantitative. Cela permettra de calculer non pas les risques encourus par un établissement, mais les risques que les positions de cet établissement font courir à tout le reste du marché. Force est de conclure que les variations de prix à haute fréquence [jusqu'à la milliseconde] sont largement déconnectées de la valeur réelle de l'entreprise observée au niveau des fluctuations boursières basse fréquence [par exemple sur plusieurs mois]<ref>''Crises financières: la science peut-elle les prédire ?'', [[w:Sciences et Vie|Sciences et Vie]], n°1100, mai 2009, page 71.</ref>.
 
Pour conclure, rien n'est plus rentable qu'une [[w:Escroquerie|escroquerie]] tant qu'on est pas [[w:Châtiment|chatié]].
 
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