« Union européenne : la Commission autorise la culture d'une pomme de terre OGM » : différence entre les versions

La [[w:Commission européenne|Commission européenne]] a annoncé, mardi [[w:2 mars|2 mars]], avoir autorisé la culture d'une [[w:Pomme de terre|pomme de terre]] [[w:Organisme génétiquement modifié|génétiquement modifiée]] {{Citation|à des fins industrielles}} du groupe allemand [[w:BASF|BASF]], du nom de [[w:Amflora|Amflora]]. [[w:Bruxelles|Bruxelles]] a aussi accepté la commercialisation dans l'[[w:Union européenne|Union européenne]] à des fins alimentaires de trois variétés de maïs transgéniques de la firme [[w:Monsanto|Monsanto]], des dérivés du [[w:MON 863|MON 863]]. Cette dernière décision est cependant moins spectaculaire, dans la mesure où des produits OGM importés font régulièrement l'objet d'autorisations pour le commerce. Cela faisait douze ans que la Commission européenne n'avait pas autoriserautorisée de nouvelles cultures d'OGM.

Néanmoins, ce n'est qu'un {{Citation|feu vert}} qui a été émis par la Commission, européenne,ce celaqui signifie qu'il en est du ressort de chaque États membres de l'Union européenne de décider si cette pomme de terre pourra être cultivé ou non. Le ministre de la santéSanté [[w:Autriche|autrichien]] va, par exemple, interdire la culture dans son pays de la pomme de terre génétiquement modifiée.

En [[w:France|France]], le [[w:ministre de l'Agriculture|ministre de l'Agriculture]], [[w:Bruno Le Maire|Bruno Le Maire]] a annoncé mardi soir la saisie du [[w:Haut Conseil des biotechnologies|Haut Conseil pour les biotechnologies]], organisme chargé notamment {{Citation|d'éclairer le gouvernement sur toutes questions intéressant les organismes génétiquement modifiés ou toute autre biotechnologie}}, à propos d'Amflora. Du côté de BASF, la pomme de terre en question ne sera pas proposée en France dans l'immédiat, a déclaré mardi BASF dans un communiqué. Amflora {{Citation1|est destinée aux pays qui sont d'ores et déjà prêts à l'utiliser}}, indique le groupe en citant la [[w:Suède|Suède]], les [[w:Pays-Bas|Pays-Bas]], la [[w:République tchèque|République tchèque]] et l'[[w:Allemagne|Allemagne]]. {{Citation1|BASF n'a pas prévu, à ce jour, de la proposer aux industriels français et souhaite tenir compte des particularités et des demandes de chaque pays}}, a ajouté le groupe.

Marielle Court, journaliste au [[w:Le {{Figaro|Figaro]]}}, insiste sur la différence entre commercialisation et culture, car pour ce dernier, il faut en effet ajouter les risques environnementaux. {{Citation1|Avec du maïs importé, les risques de dissémination sont extrêmement faibles. Il pourrait éventuellement s'agir de quelques graines qui tombent d'un camion et qui poussent et que l'on peut supprimer}}, explique le chercheur Jean-Jacques Leguay, vice-président du comité scientifique du Haut Conseil pour les biotechnologies (HCB). {{Citation1|En revanche, si ce même maïs est cultivé, il peut y avoir une dissémination du pollen qui fécondera d'autres cultures de maïs non transgénique.}}. Cela peut alors devenir un problème économique pour un agriculteur qui aurait choisi de faire de l'agriculture biologique. Il perdrait son label. C'est ainsi que le HCB {{Citation1|a émis quelques réserves pour la betterave transgénique}}, rappelle Jean-Christophe Pages, le président de son comité scientifique.