« Turquie : Présidentielle et manifestation pour la laïcité » : différence entre les versions

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Aujourd'hui, c'est la rue qui a répondu au gouvernement puisque, d'après les chiffres de la police, plus d'un million de personnes ont manifesté à [[w:Istambul|Istambul]] leur attachement aux principes de la laïcité républicaine et de la démocratie en brandissant des drapeaux turcs et des portraits à l'effigie d'Atatürk. Le principal slogan était ''{{citation|Ni charia, ni coup d'État - Turquie pleinement démocratique}}''.
 
Le processus électoral n'est, quandquant à lui, pas bloqué, même si M. Gül n'a pas eu la majorité des deux tiers à la [[w:Grande assemblée nationale de Turquie|Grande assemblée nationale de Turquie]] nécessaire au premier tour, lors du troisième vote, il lui suffira d'avoir la majorité simple pour être élu, ce qui lui sera acquis sans difficulté puisque son parti a déjà cette majorité simple.
 
Néanmoins, conscient de la crise, M. Gül a déclaré aujourd'hui qu'il attendrait la décision de la [[w:Cour constitutionnelle|Cour constitutionnelle]] puisque le principal parti d'opposition a demandé l'annulation du premier tour, rappelant son attachement à la laïcité turque et sa volonté d'accéder à la fonction présidentielle. La presse de ce matin était quand a elle unanime et appelée à faire marche arrière afin de trouver une solution pacifique à cette crise. ''{{citation|Ne réduisez pas en ruines ce pays}}'' plaidait le quotidien très populaire Aksam écrivant aussi qu'''{{citation|un grand danger attend la Turquie}}'' si une solution pacifique n'était pas trouvé. Sabah, un autre journal a fort tirage rappelait que ''{{citation|Le laïcisme est, bien sûr, un des piliers de la société turque, mais la démocratie en est un aussi}}''.