« Crise de l'Euroland : Angela Merkel obligée de battre en retraite face à la spéculation » : différence entre les versions

Longtemps opposée, avec [[w:Jean-Claude Trichet|Jean-Claude Trichet]], à toute intervention du [[w:Fonds monétaire international|FMI]] en [[w:Europe|Europe]], [[w:Angela Merkel|Angela Merkel]] a dû battre en retraite face à la spéculation contre la monnaie unique. Dans un article intitulé {{Citation1|Les jeux pervers des spéculateurs qui ont fait plier Merkel et Trichet}}, {{LCE}} révèlentrévèle que les pays de la [[w:Zone euro|zone euro]] feraient {{Citation1|tourner la planche à billet.}}. Cette spéculation, révélée dans un précédent article du palmipède, utilise notamment les actifs toxiques, comme les [[w:Credit default swap|CDS]]<ref>''Credit default swap''.</ref> qui ont valu la [[w:Crise financière de 2008|crise financière de 2008]]. Celle-ci avait amené les États à renflouer les caisses de ces banques prises en faute… en leur empruntant de l'argent. CeciCela avait été le cas de la [[w:Grèce|Grèce]], qui s'était endettée et vu sa note dégringoler par les [[w:Agence de notation|agences de notations]] au profit de cette [[w:Spéculation|spéculation]].

Ainsi, ce seraient 500, voire 750 milliards d'[[w:Euro|euros]] qui seraient mobilisés à cet effet. Ceci aura pour conséquence d'obliger les pays les plus endettés à adopter des plans de rigueurs pour enrayer la crise. Et à l'illustre volatile d'ajouter : {{Citation1|La défiance envers la monnaie européenne ne tient pas seulement aux montants de l'endettement et du déficit budgétaire des pays de la zone euro. Mais aussi à leurs faibles taux de croissance par rapport aux autres continents.}}. Cette année, la croissance auaux [[w:États-Unis|États-Unis]] est estimée à 3,5 %, en [[w:Chine|Chine]] à 10 %, au [[w:Brésil|Brésil]] à 7 %, tandis qu'en [[w:France|France]] et en [[w:Allemagne|Allemagne]] à 1,5 %. À l'inverse, l'[[w:Italie|Italie]] et Espacel'[[w:Espagne|Espagne]] {{Citation1|vont s'enfoncer dans la récession. Or, réduite, une dette publique est beaucoup plus facile pour un pays en croissance}}, ajoute l'hebdomadaire satirique.

Selon ''le Canard'', les spécialistes des [[w:Marché financier|marchés]] de [[w:Paris|Paris]] et de [[w:Francfort|Francfort]] sont convaincus que {{Citation1|que des banques, pour la plupart américaines mais aussi eurpéenneseuropéennes, spéculent à tout-vas à partir de [[w:Paradis fiscal|paradis fiscaux]], comme [[w:Gibraltar|Gibraltar]]}} en utilisant des {{Citation1|plate-formes électroniques ([…)] échappant donc à tout contrôle des autorités de régulation.}}. Aussi, la [[w:Chancelier fédéral (Allemagne)|Chancelière allemande]], Angela Merkel, a dénoncé le comportement de ces banques {{Citation1|renflouées par les État}} et qui spéculent {{Citation1|sur les dettes publiques qu'elles ont pourtant contribué à creuser.}}.

Comme le précise Pascal Franchet<ref>Pascal Franchet est vice-président du CADTM France ([[w:Comité pour l'Annulationannulation de la Dettedette du Tierstiers Mondemonde|]]).</ref>, {{Citation1|les banques grecques ont perçu 28 milliards d’eurosd'euros de fonds publics au titre de plans de sauvetage sans aucune contrepartie et maintenant, elles spéculent contre la [[w:Dette publique|dette publique]] en toute impunité.}}.

|publication=Le Canard Enchaînéenchaîné

|publication=Le Canard Enchaînéenchaîné

|auteur={{AFP}} et {{Reuters}}

|auteur={{Reuters}}

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