« Suisse : Roger de Weck devient le nouveau directeur général de SRG SSR idée suisse » : différence entre les versions

À la surprise générale, [[w:Roger de Weck|Roger de Weck]] a été nommé mardi à [[w:Berne|Berne]] comme successeur d'[[w:Armin Walpen|Armin Walpen]] au poste de directeur général du diffuseur national [[w:SSR SRG SSR idée suisse|SSR SRG SSR idée suisse]]. CeLe [[w:canton de Fribourg|fribourgeoisFribourgeois]], âgé de 56 ans et professionnel des médias reconnu, prendra ses fonctions dès le [[w:1 janvier|1{{er}} janvier]] [[w:2011|2011]].

Pour la première fois depuis la fondation de la SSR en [[w:1931|1931]], ce n'est pas le [[w:Conseil fédéral (Suisse)|Conseil fédéral]] qui a entériné le choix du [[w:conseil d'administration|conseil d'administration]] mais, selon les nouveaux statuts du groupe, l'assemblée des 41 délégués. La décision a été prise entre deux candidats finalistes sans qu'aucune information n'aie filtré à l'extérieur, bien que de nombreuses rumeurs aient circulé ces derniers mois. Parmi les nombreuses personnalitépersonnalités citées dans les [[w:Média|médias]] pour ce poste, on pouvait ainsi trouver les noms de l'ancienne conseillère fédérale [[w:Ruth Metzler|Ruth Metzler]], le [[w:Conseil national (Suisse)|conseiller national]] et journaliste [[w:Filippo Leutenegger|Filippo Leutenegger]], l'ancien président de [[w:Swisscom|Swisscom]] Jens Alder ou encore le directeur de l'[[w:Office fédéral de la communication|Office fédéral de la communication]] Martin Dumermuth.

Après la réunion, le choix de l'assemblée a été communiqué à la presse par le président du conseil d'administration de la SSR Jean-Bernard Münch, qui a loué les qualités managériales du nouveau directeur et s'est ditdéclaré certain que ce dernier saura, grâce à son réseau professionnel, {{Citation1|faire le lien entre les mondes politique, scientifique et économique}}.

Né à [[w:Fribourg (Suisse)|Fribourg]], Roger de Weck est titulaire d'une [[w:Licence (grade universitaire)|licence]] en [[w:sciences économiques|sciences économiques]] de [[w:Université de Saint-Gall|Saint-Gall|]]. Il a travaillé pour de nombreux médias, toutetout d'abord comme journaliste en [[w:Suisse romande|Suisse romande]], puis est parti pour [[w:Zurich|Zurich]] où il est devenu rédacteur en chef de plusieurs magazines. Il a enseigné au [[w:Collège d'Europe|Collège d'Europe]] de [[w:Bruges|Bruges]] ainsi qu'à [[w:Varsovie|Varsovie]] avant de prendre la présidence de l'[[w:Institut de hautes études internationales et du développement|Institut de hautes études internationales et du développement]] de [[w:Genève|Genève]].

Le nouveau directeur aura de nombreux défis à relever au sein du groupe SSR, qui accumule les pertes financières depuis plusieurs années. Le [[w:Déficit|déficit]] de l'année [[w:2010 en Suisse|2010]], évalué à 75 millions de [[w:franc suisse|francs]], laisse planer le risque de devoir supprimer une partie de l'offre, tout en obligeant la SSR à procéder à une réforme structurelle regroupant, pour chaque région linguistique, la [[w:télévision|télévision]] et la [[w:radio|radio]] au sein d'une entité unique. Cette nouvelle organisation devrait provoquer la suppression d'une centaine d'emplois d'ici l'annéeà [[w:2014|2014]]. Le nouveau patron devra également convaincre les [[w:Personnalité politique|politiciens]] fédéraux d'accorder plus de moyens à l'entreprise publique, soit via un relèvement de la redevance, soit en offrant plus de temps à la publicité.