« France : manifestations du 21 octobre à Poitiers contre le projet du gouvernement sur les retraites » : différence entre les versions
France : manifestations du 21 octobre à Poitiers contre le projet du gouvernement sur les retraites (voir la source)
Version du 22 octobre 2010 à 19:12
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Dès 7 h du matin, le dépôt de bus de la société de transports urbains Vitalis (quartier de Touffenet) est bloqué {{citation|par trois à quatre cent manifestants}}, réunis à l’appel de l’intersyndicale locale. Ils empêchent ainsi la circulation des bus aux heures d’embauche. Ils s’installent également sur le rond-point voisin et devant le siège de la direction régionale de France Télécom. Parmi eux, aussi bien des militants convaincus, que des salariés du public et du privé, qui profitent de l’heure matinale pour participer à une action sans perdre de salaire.
Entre 7 h 00 et 8 h 00, une cinquantaine d’élèves du lycée Victor-Hugo (centre-ville) occupent une des trois entrées de leur lycée, en laissant passer professeurs et élèves de BTS.
Environ mille à deux mille lycéens se rassemblent très vite devant le lycée Victor-Hugo, venus de Louis-Armand, Auguste-Perret et Aliénor-d’Aquitaine. {{citation|Le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-François Papineau, semble conscient de l’excès de violence policière qu’il a ordonné, change d’attitude et propose aux lycéens d’encadrer leur manifestation}}. Alors que les lycéens et les professeurs présents sont révoltés, il nie devant la presse et sur le lieu des faits que la police ait fait usage de la force, sauf pour se défendre des lycéens. Il parle également de « bousculade sans heurts ». Aucune interpellation n’a eu lieu, ce qui confirme que les lycéens n’ont pas usé de violence envers la police. L’intention du pouvoir semble être l’intimidation de lycéens somme toute peu virulents. Ainsi, la police impose à partir du lendemain des contrôles d’identité aux lycéens qui se rendent aux réunions de préparation dans une brasserie voisine. Mais les quelques lycéens interrogés se disent toujours aussi motivés, et le vendredi, ils sont plus nombreux au rassemblement de protestation que les jours précédents.
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